L’expression est dure mais moins que la situation des salariés qui vont perdre leur emploi avec la fermeture de différents sites du groupe Gad.
Après les poulets, la Bretagne et tout particulièrement le Finistère se retrouvent à nouveau dans le mur, cette fois pour la filière porcine. On pourrait se laisser aller à croire à une malédiction, pourtant il ne faut pas chercher longtemps pour relever des choix de gestion ou de développement à côté de la plaque, des comportements peu en accord avec l’esprit coopératif qui a pourtant fait la force et les beaux jours de l’agriculture bretonne, une incapacité à comprendre et prendre sa place dans un marché changeant.
Aujourd’hui, plus de 900 salariés vont se retrouver sans emploi et, en étant lucide, avec peu d’espoir de retrouver rapidement un travail. Nul doute que les pouvoirs publics et les élus feront tout ce qu’ils pourront pour amortir le choc, mais ce sera dur.
Reste aussi à souhaiter que la génération actuelle de dirigeants de ce secteur passe la main car elle semble incapable de comprendre et de s’adapter au monde qui change. Après les désastres du poulet et du porc il est urgent d’arrêter ceux qui alimentent l’abattoir à salariés.
Réaction de Pierre Maille