Après des années d’atermoiement, le PS semble enfin décidé à tourner la page de tristes pratiques. Tard sans doute, bien tard, mais nous y sommes enfin !
Cette page qui se tourne c’est bien sûr celle de Georges Frêche et de sa baronnie. J’aurais naturellement préféré que Solférino mène le combat au nom de l’affirmation de nos principes plutôt que de reprendre au vol la dernière des provocations en date du septimaniaque, mais peu importe, la bataille de la reconquête de nos valeurs et des bonnes pratiques est lancée, et de façon saillante en Languedoc Roussillon.
Certains cherchent à noyer le poisson en ergotant sur la sémantique de la phrase qui a déclenché l’affaire, mais le fond du problème n’est absolument pas là ! Georges Frêche représente tout ce que nous ne voulons plus voir au PS.
Verbe provocateur flirtant avec l’insulte, inutilement blessant, trop souvent haineux, une participation au débat idéologique qui se limite trop souvent “à savoir faire voter les cons” (dixit Georges Frêche), une vision politique d’abord faite d’alliances de circonstance, y compris avec l’extrême droite, des discours faits d’un mélange machiste bien épais digne du café du commerce mais certes pas d’une tribune républicaine.
Le système Frêche est un mélange de clientélisme et de populisme à l’heure où nous appelons à une réforme des pratiques qui mette en avant le militantisme au service de la démocratie interne, qui ouvre le parti aux sympathisants, qui accueille les jeunes et les idées neuves. Ouvrons les fenêtres des vieilles baronnies et faisons entrer un air neuf et vivifiant !
Sous la houlette de Pierre Moscovici se tiendront bientôt les assises qui préfigureront ce que sera la refonte idéologique du parti. Je souhaite maintenant que sous la houlette d’Hélène Mandroux, nous ayons pour ces élections régionales l’exemple de ce que doit être le passage des vieilles et détestables méthodes à de nouvelles, honorables, honnêtes, ouvertes, démocratiques ! Je souhaite que la camarade Mandroux puisse être inspirée et soutenue par les régions où la conduite de la chose politique est exemplaire (par chauvinisme local, je me contenterai de citer la Bretagne mais je n’ignore pas que la grande majorité de nos élus sont exemplaires).
Voilà quel est le véritable enjeu des élections en Languedoc Roussillon. Voilà pourquoi je veux apporter mon soutien aux militants de cette région dont la réputation vaut mieux que les excès fielleux d’un homme d’une autre époque. Je veux que pour ces élections, le poing à la rose soit levé bien haut, qu’il soit un symbole de courage et d’honneur. Alors Hélène, entends par cette porte de l’internet les cris d’enthousiasme de l’armée des refondateurs du PS, et au-delà, de la réforme radicale des pratiques politiques de la République !
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Le moment du courage… risquer pour ne pas perdre son âme, Ou comment redonner confiance en la politique. le vote sera passionnant à suivre. la “baronnie des baronnies” du PS est mise sérieusement en cause pour la première fois. Pourvu que la pratique du “mauvais accommodement” ne retrouve pas droit de cité, comme d’habitude..
Comment by sélène — 2 February 2010 @ 11:45 pm