Une angoisse m’étreint depuis quelques jours : va-t-on passer à côté de cet anniversaire, ce moment où la République a une occasion de se retrouver, de respirer l’histoire, de faire une pause, de contempler le chemin parcouru ?
Certes, un anniversaire cela un quelque chose de moment obligé, de fête provoquée, mais quand même, à une époque de l’histoire où le fil du quotidien a explosé tel un obus à Verdun, cela peut faire du bien de se reposer sur ses fondamentaux.
Certes, l’anniversaire aura sans doute un petit goût de messe d’enterrement tant l’objet de la fête est malmené, voire foulé au pied.
Certes ce sera peut-être son dernier anniversaire, mais tout de même, je crois que cela en vaudrait la peine. Et oui, cinquante ans cela fait un sacré bail. Cinquante ans de paix intérieure, cinquante ans de prospérité quasi continue, cinquante ans de progrès.
Alors, citoyens de France, fêterons nous cette année les cinquante ans de la constitution ?
Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d’Outre-Mer qui manifestent la volonté d’y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l’idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.
Art. 1. – La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.