Refondation du PS : les réponses aux défis 2 sur 3

Une citoyenneté « poupée russe » : utopie républicaine

Citoyen et État citoyen

Les principes qui s’appliquent aux citoyens doivent s’appliquer à l’État lui-même. Seules les modalités et le périmètre de responsabilités diffèrent, les relations entre citoyens devenant des relations entre États, les relations citoyens / état devenant des relations États / organismes supra-nationaux.

En dehors des États, il existe une entité particulière dont celui-ci est garant de la pérennité : l’écosystème. Les écosystèmes, sociétés naturelles sans conscience, doivent être considérés comme potentiellement menacés d’un certain nombre de risques vitaux :

  1. le risque de voir disparaître l’espace nécessaire à son existence
  2. le risque d’épuisement des ressources nécessaires à son évolution
  3. le risque de ne pas être en mesure de « guérir » ses déséquilibres ou se régénérer

Ces risques sont aujourd’hui largement liés à la pression exercées par nos sociétés

Il appartient à l’État de tout mettre en œuvre pour que la société se développe tout en maximisant les chances de pérennité des écosystèmes. La société doit être traitée de façon prioritaire face aux écosystèmes à moins qu’une action préjudiciable à l’écosystème n’entraîne une forte probabilité de dommage majeur pour la société. C’est par exemple dans ce cadre que doit être traité le problème du changement climatique.

Changement d’échelle : niveaux « autosimilaires »

Des entités administratives intermédiaires devront être définies de façon à façonner un continuum de principes, de droits et de responsabilités entre le citoyen et un organisme supra-national final, un pays n’étant qu’un échelon lié à une identité historique et/ou culturelle. Ceci permet de définir rationnellement les strates organisationnelles de la société. Lorsqu’un niveau de citoyenneté devient inadapté à la gestion du quotidien et à la prévision des risques assurant la pérennité, une entité de niveau supérieur doit prendre le relai, cette entité étant garante des obligations de citoyenneté du niveau inférieur, de nouvelles responsabilités étant définies pour elle-même lorsque le niveau inférieur n’est pas raisonnablement en mesure de les assumer..

La citoyenneté en poupée russe (modèle fractal) se bâtit donc du citoyen (l’homme, citoyen libre et émancipé, reste au cœur du modèle, il le justifie) vers les niveaux supérieurs (le dernier niveau étant un organisme politique mondial).

Une république dont le fonctionnement est entièrement défini par la citoyenneté appliquée de façon autosimilaire à des échelles différentes est une utopie qui doit guider nos réflexions et nos actions pour la création d’une république idéale.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *