Faut-il faire de la relance économique en partie avec une relance de la consommation ?
France Sarkovision nous affirme que ce serait une erreur parce que cela en a été une dans un passé déjà lointain, en particulier avec tonton. A priori l’argument pourrait pour une fois tenir la route, sauf que comparaison n’étant pas raison, après examen il reste d’être jugé comme totalement idiot, ou pour le moins, à contre-courant de ce qu’il faut faire (mais c’est une spécialité de la politique économique sarkozyste).
Pourquoi la situation de la France des années 80 n’a-t-elle rien à voir avec ce que nous vivons ?
D’abord parce que les deux crises successives que nous vivons (financière puis économique) ne sont vraiment comparables qu’à la crise de 29 de part leurs rapidité et intensité.
Mais plus important, dans les années 80 la France était économiquement infiniment moins intégrée à l’espace européen qu’elle ne l’est maintenant et que la politique économique française est ultra-dépendante de la politique économique des leaders européens et que ceux-ci ont décidé de planifier une relance fondée en partie sur la consommation. Alors oui, une relance de la consommation favoriserait les importations, mais des importations en grande partie européennes et nos voisins faisant de même, l’action collective concertée serait bel et bien une vraie source de relance. Mais voilà, Sarko est d’abord un individualiste adepte du démerde-yourself.
L’entourage sarkozyste ignore-t-il ce diagnostic ?
Pas tant que cela si l’on en juge par les arguments qui prévallaient pour la fumeuse loi sur l’ouverture des magasins le dimanche, dont l’argument principal était que cela allait faire augmenter la consommation !
Alors pourquoi cette incohérence ?
Peut-être parce que sa seule qualité n’a jamais été rien d’autre que de savoir accéder au pouvoir, en aucun cas à l’exercer, et qu’il est incapable de nommer des gens compétents. Le prochain remaniement me fera-t-il mentir ?