Quand DSK flamme les criquets de la finance

DSK.

Dominique Strauss-Kahn n’est pas encore en vacances et il semble même offensif.

D’abord contre les criquets de la finance ayant échappé à la dernière famine qu’ils ont provoquée. Dans un entretien récent à France 24, il a lancé une charge vigoureuse contre le retour des gros bonus chez les financiers. L’approche immorale et la cupidité de quelques dirigeants du petit monde de la finance internationale est effectivement inacceptable. Ces personnes vampirisent littéralement des ressources financières qui seraient infiniment mieux utilisées pour alimenter l’économie qu’ils ont mise en vrac. Et que l’on ne nous ressorte pas l’argument de “il faut payer les talents” car les seuls talents dont ils ont fait preuve sont l’imprévoyance, l’aveuglement, la cupidité et le cynisme. Il y a finalement deux sortes de banquiers : ceux qui vous aident à développer un projet, et ceux qui cherchent à vous piller. Je crois qu’il va falloir légiférer pour ératiquer le fléau des seconds et faire ressortir la valeur des premiers.

Second élément de l’actu de Dominique Strauss-Kahn, il a commencé à tenir ses engagements du G20 envers les pays pauvres (et oui, je sais, cela va encore faire mal aux certitudes d’une certaine gauche) en prêtant 17 milliards aux pays pauvres… à taux zéro.

Alors, toujours ultra-libéral le FMI ? Cela ne sert à rien de le diriger plutôt que de le laisser aux criquets ? Protester ne sert pas à grand chose, agir permet de changer les choses et c’est ce que fait DSK.

A lire sur le web :
Le Monde: “Strauss-Kahn “scandalisé” par le retour des bonus dans les banques”

Buzz ou appel au secours ?

Dominique Strauss-Kahn

Il y a des rumeurs qui ont la vie dure et celle qui annonce Dominique Strauss-Kahn à la tête d’un gouvernement d’union nationale en fait partie. Sous une forme ou une autre, on la retrouve aussi bien sur le point, ouest-france, le Figaro, lepost.fr, politique.info, et même sur canal Jimmy, et la liste n’est pas exhaustive.

Ce qui est intéressant, c’est qu’en fonction des sources, les motivations sont annoncées comme différentes : lorsque cela est supposé venir de l’Elysée, il s’agirait d’une machiavélique diversion, lorsque l’info est remontée par la coalition des antis-tout, il s’agit d’une preuve de la collusion de la gauche et de la droite appelée aimablement umps.

A la rigueur, pendant le G20, cela aurait pu passer pour une récupération gros-sabots du succès personnel de DSK à ce sommet, mais le G20 est maintenant bien loin.

Comme je suis un gros naïf, je me demande si cela ne serait pas tout simplement l’expression d’un double appel au secours. Appel au secours pour un gouvernement d’union nationale capable d’en finir d’une part avec ce gouvernement qui a tout raté depuis son arrivée et pour en mettre un en place capable d’enfin prendre la mesure des problèmes et accessoirement renvoyer Nicolas Sarkozy inaugurer les chrysanthèmes, une des rares activités où il ne risque pas de faire passer la France pour un peuple sans honneur, sans grandeur, avide et petit bras.

Appel au secours d’autre part, d’hommes et de femmes reconnus pour leurs compétences, respectés internationalement, compétents dans leur domaine et capables de piloter le navire France dans la tempête actuelle en bonne intelligence avec les autres États (tout ce qu’a raté jusqu’ici Nicolas Sarkozy).

Certes les gouvernements d’union nationale ne sont guère dans les habitudes françaises (c’est d’ailleurs un des arguments de DSK pour rejeter l’idée de sa nomination au poste de 1er ministre), mais nous ne sommes pas dans une période très habituelle et contrairement à Dominique, je pense moi que la nécessité fait loi et qu’un tel gouvernement aurait réellement un sens, même si je préfèrerais que le directeur du FMI finisse les réformes qu’il a commencé à mettre en place (ceci dit, je ne suis pas sûr qu’il ait le temps de passer prendre le café pour discuter de mon avis éclairé…).

Ce devrait d’abord être un gouvernement dont les bases seraient social-démocrates, seule idéologie ayant un tant soit peu résisté au tsunami actuel et surtout idéologie mettant en avant le contrat et le dialogue, éléments indispensables dans une telle période.

Les acteurs de ce gouvernement devraient d’abord être nommés sur leurs compétences, leur parcours, leur sens du devoir et de l’État (évidences si rares tant on a quelques difficultés à retrouver des exemples ces dernières années…).

Ce gouvernement devrait regrouper les tendances politiques majeures du paysage politique (gauche de gouvernement, centre, et droite républicaine).

Enfin, le mandat de ce gouvernement devrait préparer à de nouvelles élections dont l’un des enjeux serait de passer à la VIème République, la cinquième étant clairement arrivée à une impasse dont les dysfonctionnements sont préjudiciables aussi bien aux citoyens qu’à la place de la France au plan international.

C’est y plus pire ou moins plus pire ?

J’écoutais ce matin sur BFM un chroniqueur qui s’emportait à propos des nouvelles prévisions du FMI, prévisions pessimistes que certains auraient souhaitées ne pas entendre, ou du moins entendre diffusées au péquin de la rue. L’argument était en gros que pour que les choses aillent mieux, il fallait dire que cela allait mieux car en disant pas que cela va mieux on ne peut pas combattre efficacement la crise. En voilà un qui soit devrait prendre deux ou trois cours de psychologie et de management ou à défaut se pencher sur ses archives et extraire toutes les prévisions optimistes de notre gouvernement ces deux dernières années, prévisions surestimées qui ont conduit à l’imprévoyance plutôt qu’à un effet de croissance optimiste…

Mais au-delà de la sainte colère de ce chroniqueur méthode Coué, on peut quand même constater que nous semblons avoir atteint une sorte d’étape en apesanteur où il semble difficile de savoir si nous allons continuer à tomber, si nous en restons là ou si nous sommes en mesure de repartir.

Apesanteur financière tout d’abord. Après une valse bancaire, le système financier semble avoir stoppé l’hémorragie (du moins du côté éclairé du monde financier car côté paradis fiscaux on perçoit des bruits de naufrage) et le mot d’ordre semble être d’avancer avec prudence pour ne pas mettre le pied sur une mine oubliée. Difficile cependant d’être sûr que les fondations du coffre-fort sont à nouveau solide ou qu’un irresponsable n’a pas gardé la clé.

Apesanteur économique ensuite. La question est là de savoir si les sociétés qui ont déposé leur bilan ou sont en passent de le faire ont détruit assez d’offre pour qu’offre et demande soient revenus à des niveaux compatibles (et dire que certains ont refusé l’idée même de relance par la consommation). C’est particulièrement clair avec l’industrie automobile américaine qui, comme je l’avais évoqué il y a plusieurs semaines, va très probablement perdre Chrysler et sans doute GM, le tout au profit des autres constructeurs dont Ford. Si c’est le cas, les relais de trésorerie suffiront, sinon l’économie ne peut que reprendre sa destruction de valeur.

Apesanteur sociale enfin. Là c’est plutôt étonnant car même si on constate quelques conflits très visibles (Continental, Caterpillar, …), les cris de douleurs semblent comme étouffés. On m’a raconté il y a peu (c’est un récit que je n’ai pas pu vérifier) que les gens commençaient à demander des devis de travaux dans le but de les présenter chez leur banquier pour obtenir des prêts. A ceci prêt qu’une fois obtenus, ces prêts ne finançaient pas des travaux mais la consommation du quotidien. Pour les français, la crise n’en est qu’à son début contrairement au monde financier, elle vient de frapper à la porte contrairement aux banquiers. Alors oui, pour les français, il faut dire les choses comme elles sont, et surtout leur montrer par des actes qu’ils ne sont pas seuls, que l’on combat à leurs côtés, que l’on fera ce qu’il faut pour qu’ils ne se retrouvent pas à la rue.

Mais qui est on ? Le FMI a le pouvoir (et le devoir) d’annoncer la tendance la plus vraisemblable mais qui est à la manœuvre ? Le plan de relance français est toujours aussi faiblard, les aides, comme celles décidées pour les apprentis semblent tellement restreintes là où ils faudrait toucher tant de monde. Le gouvernement actuel à bout de souffle devra encore atteindre les résultats des élections européennes pour être remplacé (et encore, le remaniement sera fonction de l’ampleur de la sanction éventuelle des français). Finalement, la France politique est elle aussi en apesanteur alors que nous avons besoin d’actions, de leaders compétents, efficaces, volontaires, et accessoirement humbles face aux défis.

Du monde, d’Europe et d’ailleurs

Avril 2009.

G20

Tout d’accord, quelques excuses pour la baisse de fréquence de mes posts mais la création de mon entreprise me prend beaucoup de temps en ce moment. Il y avait pourtant pas mal de choses à dire. Je me limiterai ici à quelques réflexions sur la politique internationale.

Sur le G20 d’abord. Beaucoup a été dit, parfois peut-être un peu sous l’effet d’un enthousiasme qui était sans doute surtout un gros ouf de soulagement passager. Qui sont les gagnants ?

D’abord, la confiance, cette confiance que j’avais décrite comme impossible en octobre dernier tant ses animateurs manquaient de crédibilité est soudain revenue grâce à ce G20. Il est vrai que nous sommes passé d’une mousse médiatique à un Obama qui décide, un Strauss-Kahn qui est à la manœuvre pour le FMI et à un Gordon Brown qui a réussi l’organisation de ce sommet.

Il y a Obama bien sûr, l’homme qui a en quelques semaines effacé Bush, l’homme qui a rendu l’Amérique à nouveau un peu plus sympathique.

Le FMI incontestablement qui a obtenu un renforcement de ses moyens d’action et une reconnaissance certaine de sa nouvelle orientation plus équilibrée, plus régulatrice, plus pro-active, enterrant de facto l’ère ultra-libérale de l’institution.

L’Europe aussi, ou plutôt l’idée d’une union qui agit de façon concertée et, même si Merckel et Sarkozy n’ont pas individuellement “brillé”, le moteur franco-allemand de cette Europe.

Les perdants ? Les banquiers aventuriers de la finance et peut-être, les fameux paradis fiscaux, bien que l’on se soit contenté de les montrer du doigt en se préservant bien d’en dévoiler la réalité, c’est à dire d’expliquer aux bons citoyens quels rôles jouent ces paradis dans l’économie du monde visible, quelle est la part de l’argent criminel dans cette économie du monde sombre et quel rôle ont joué… les États dans ce monde sombre. Ceci explique pourquoi le Delaware ou encore les îles anglo-normandes ont mystérieusement disparu de la carte et pourquoi Monaco n’est signalé que comme un paradis gris.

G20 Obama Brown BerlusconiDernière chose sur ce sommet, la photo de Berlusconi copain comme cochon avec Obama et Brown m’a beaucoup amusée : de l’art d’être sur la photo… J’espère simplement que l’ère de tous ces politiques de peu d’intérêt qui font leur notoriété en volant au secours de la victoire pour avoir sa collec’ de photos et ainsi, tels des gamins, faire savoir “qu’ils y étaient”, fera rapidement partie du passé au profit de ceux qui, dans la lumière ou dans l’ombre, “font” la victoire par leur réflexion, leur compétence, leurs actions.

Autre sujet, la Turquie. Europe oblige, tous ceux qui ne veulent pas d’Europe vont nous expliquer doctement que la Turquie c’est du vilain pas bô (et donc qu’il ne faut pas voter pour ceux qui veulent construire l’Europe). Quel décalage entre ce G20 qui prône la coopération et l’action collective et ces faiseurs de peu qui n’ont d’autres atouts que quelques vieilles sauces recuites… Alors permettez-moi de défendre ma vision, ou plutôt les éléments qui constitue ma vision de l’Europe.

Je défends une vision historique de l’Europe, celle qui fit la gloire des terres du nord comme du sud (union Hanse-Méditerranée).

Je défends une vision civique et sociale de l’Europe faite de liberté, d’union et de solidarité, d’équité en attendant un jour un niveau certain d’égalité entre les citoyens européens, de coopération de et protection de ces citoyens.

Je défends une vision économique commune, volontaire, solidaire, protectrice : développement et protection des infrastructures et services publics européens, des solidarités économiques internes, une ouverture honnête mais régulée vers l’extérieur.

Je défends une vision de diversité culturelle : je ne veux pas d’européens “culturellement moyens”, mais bel et bien des identités régionales saines, amicales et ouvertes sur les échanges.

Dans une telle vision, on voit mal où être turc, islandais ou habitant du patelin d’à côté est une question en soit.

L’Europe est une énergie, une volonté, un espoir, une destinée commune, pas un je-ne-sais-quoi géographico-politico-religieux.

DSK ou l’image de la Démocratie Sociale Keynésienne

Strauss-Kahn et ChabotJ’ai pris quelques jours de réflexion et de recul pour commenter le passage de Dominique Strauss-Kahn à France 2 jeudi dernier, et c’est tant mieux puisqu’en plus de cette prestation, je vais pouvoir commenter les réactions…

Sur la prestation d’abord. DSK c’est généralement du solide, de l’argumenté et du responsable, pas de surprise là-dessus, le patron du FMI ne s’est pas fourvoyé dans un lyrisme populiste ni dans un yakafokon tellement en vogue ces derniers temps, ni dans une sécurité technocratique aussi confortable qu’incompréhensible pour le citoyen lambda. L’exercice n’était pourtant pas simple puisque les interpellations enregistrées des français pouvaient facilement inciter à la glissade sur la souffrance du bon peuple de France alors que sa position au FMI offrait généreusement à DSK la position de celui qui plane à quinze mille au-dessus des autres. Mais non, rien de cela dans l’explication du dysfonctionnement bancaire actuel, rien de cela dans l’analyse de la situation des salariés de Continental non plus.

Ce qui m’a cependant le plus retenu jeudi soir, c’est sans doute la hauteur internationale et le respect affiché par M. Boutros-Gahli (Youssef, pas Boutros) le ministre des finances égyptiennes. Dire qu’ici, une certaine gauche passe une bonne partie de son temps à nous expliquer que DSK c’est le FMI ultra-libéral et qu’il ne fallait surtout pas y aller. Manifestement, du côté des pays qui restent à la porte du G20, on n’est vraiment pas d’accord avec les gauchistes français. J’en viens à me demander combien d’autres français jouissent d’une si bonne réputation à l’extérieur de nos frontières (et accessoirement pourquoi nous aimons tant nous auto-flageller…).

Passons aux commentaires. Que d’articles tout d’un coup, avec un thème qui revient (avec plus ou moins d’ironie lorsqu’il s’agit du canard), c’est l’image du “french sauveur”. Je déteste personnellement l’idée du sauveur, d’où qu’il vienne, mais force est de constater qu’en période de panade et devant l’incompétence généralisée, c’est journalistiquement tentant… Du coup, constatant ce soudain regain d’intérêt et comme je suis curieux et taquin, je suis allé voir du côté de Libé si eux aussi ne se seraient pas laissé allé à quelque chose de positif ( http://www.liberation.fr/recherche/?q=dominique+strauss-Kahn ). Ouf, il y a bien un article sur son passage à France 2, mais comme à leur habitude lorsqu’il s’agit de DSK, on y trouve la vacherie règlementaire (en fin d’article  : http://www.liberation.fr/politiques/0101558049-strauss-kahn-un-retour-pour-le-futur). La gauche bien pensante peut continuer à roupiller tranquille.
Côté oueb maintenant. Il semblerait que les équipes de Pierre Bergé aient eu du travail. Le message à faire passer est en gros “avec tout l’argent qu’il brasse au FMI, DSK sera vu comme le candidat des riches“. Il se trouve au passage que c’est la doctrine de Claude Guéant pour sauver la mise à Nicolas Sarkozy en 2012…  Alors, quelle est donc l’argumentation contre ce plus riche que moi tu meurs ? Eh bien en substance (je vous résume, pour la profondeur de l’argumentaire il faudra vous taper la prose internet vous-même), c’est DSK qui a inventé le bouclier fiscal, les stock-options et autres bonnes choses du moment, et en plus Dominique a un salaire qui oscille entre 400 000 et 500 000 suivant les blogueurs (somme généralement citée en euro ; pour info, c’est 325 000 euros par an). Bien sûr, au passage chacun s’ingénue à citer d’autres articles en en déformant quelque peu le contenu. En voici un exemple d’école :

Manipulation Manipulation

Le premier article (DSK est méchant il a inventé le bouclier fiscal) renvoie sur l’article II (la gauche a inventé le bouclier fiscal) qui renvoie sur un article du canard décrivant une obscure loi datant de 1988 puis amendée, en balançant au passage quelques inepties sur la fiscalité européenne (si le coeur vous en dit, voici un document du minéfi sur la réalité de cette fiscalité). Ouf, l’honneur de Sarko est sauf, c’est Strauss-Kahn qui a tout inventé de la politique catastrophique actuelle. CQFD.

Et les français, qu’ont-il pensé ? Moins de mal qu’une certaine gauche semble-t-il puisque les seuls politiques qui trouvent grâce à leurs yeux sont Dominique Strauss-Kahn et François Bayrou. Et que représent-ils fondamentalement ? La démocratie chrétienne pour Bayrou, la social-démocratie pour DSK, une certaine vision raisonable des choses pour les deux.

Mais pour l’instant, un seul pèse sur la politique mondiale, un seul citoyen pour construire une nouvelle Démocratie Sociale Keynésienne.

Brève du monde

DSK FMI Dar Es SalaamPendant que certains se cachent la face pour ne pas voir l’ampleur des problèmes, pendant que d’autres agitent la mousse des paradis fiscaux en oubliant d’expliquer comment ils avaient accepté et alimenté la machine infernale, pendant que d’autres encore ne sont toujours pas convaincus de la nécessité d’une réelle coopération internationale entre États, le FMI et son directeur en tête, participe à une réunion internationale à Dar es Salaam avec les dirigeants africains sur le sujet d’un renforcement de l’action du FMI sur le continent.

Quelques unes des orientations de ce sommet :

  • Amélioration de la surveillance du FMI sur la politique de tous ses membres, dans un esprit d’équité ;
  • Extension des moyens de financement du FMI et de leur accessibilité aux pays à bas revenus;
  • Consolidation du processus d’allègement des dettes en ajustant la structure de financement des dettes du FMI pour s’adapter aux besoins de nouveaux financements de l’Afrique et aux opportunités ;
  • Accélération des réformes de gouvernance de FMI pour augmenter le poids des voix de l’Afrique et la représentation à tous les niveaux de l’institution
  • Amélioration des règles de dialogue entre le FMI et ses membres africains, y compris pour l’aide technique, pour assurer que la politique des pays africains profite de l’expérience du FMI et de son expertise ;
  • Renforcement du rôle catalytique du FMI pour démultiplier le financement public et privé pour les besoins d’infrastructure critiques de l’Afrique.

Il serait sans doute bon que cette réunion inspire celle à venir du G20, avec en exergue une phrase de Dominique Strauss-Kahn : “Le monde entre dans une grande récession bien au-delà d’une croissance 0“.

Alors, il est toujours ultra-libéral le FMI ?

Si le réalisme pouvait venir d’Afrique