Climat : la grenouille commence à cuire…

Je relaie régulièrement les rapports du GIEC sur le changement climatique et ce dernier vient de livrer un nouveau rapport.

Dans cette saga qui dure maintenant depuis de longues années, je me souviens de l’époque « mais non le climat ne change pas, c’est juste un cycle » et de celle du « oui cela change, un peu, mais l’homme n’y est pour rien, c’est un cycle« . Et bien ce rapport met clairement les points sur les i, oui le climat change, oui il change même plus fort qu’anticipé, non cela n’a rien d’un cycle, oui il y a un lien entre CO2 et changement, et oui l’homme est très largement responsable.

Pour se donner un repère simple sur la situation, il suffit de se souvenir que 2 degrés Celcius en plus c’est le début des problèmes, 4 degrés en plus c’est le début de l’inconnu et 6 degrés en plus c’est la fin. La « fin » cela veut dire la disparition possible de toute vie sur la planète.

La modélisation actuelle du GIEC table selon les scénarios sur une élévation de température entre 0,3 °C et 4,8 °C pour la période 2081-2100. Parallèlement, le niveau des océans augmenterait entre 26cm et 98cm.

Je n’essayerai pas de convaincre les « incrédules par conviction« , l’augmentation du nombre et de l’intensité des événements climatiques extrêmes devraient s’en charger.

Pour les autres, ceux qui veulent agir, je les engage à faire pression autant qu’ils le peuvent sur les pouvoirs publics et les forces politiques, autant que sur eux-même. Et pas à la façon bisounours. Nous n’en sommes clairement plus à une situation où un changement de comportement suffirait à arrêter à coup sûr l’augmentation de température : nous allons devoir ouvrir le très périlleux chantier de l’ingénierie bio-climatique (je ne sais pas s’il faut l’appeler la géo-ingenierie, mais le mot importe peu). Plus nous le faisons tôt, et plus nous aurons de chances de le faire correctement et en douceur. Plus nous retardons l’échéance, et plus nous devrons jouer aux apprentis sorciers.

Le changement climatique est là, et il est plus intense qu’on ne l’envisageait il y a 10 ans. Changer de comportement ne suffira pas, il faut parier sur la volonté et la raison.

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Sources complémentaires :

Une réflexion sur « Climat : la grenouille commence à cuire… »

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