Brêve de campagne (présidentielle) : Jean-Pierre Chevènement jette l’éponge

N’ayant jamais réussi à décoller dans les sondages d’intentions de vote ni même pu peser sur le débat politique de cette campagne présidentielle, Jean-Pierre Chevènement a annoncé qu’il se retirait de la course à la présidentielle. On attend de voir s’il appellera à voter pour François Hollande au premier tour.

Parallèlement, le dernier sondage ITélé / Nouvel obs confirme le leadership de François Hollande dans cette bataille puisqu’il progresse encore légèrement à 31,5%. Nicolas Sarkozy recueillerait 26%, Marine Le Pen 16%, François Bayrou 12%, Jean-Luc Mélenchon 9% et Eva Joly 3%. Dominique de Villepin est choisi par 1,5%, suivi de Corine Lepage (0,5%) et Nicolas Dupont-Aignan. On rappellera que cette situation est totalement inédite, car aucun candidat de gauche qui n’a obtenu jusqu’ici un score aussi favorable et aucun candidat président sortant un score aussi mauvais.

Les intentions de vote pour FH ou NS semblent plutôt ferment (72% des électeurs se disent sûrs de leur choix), l’électorat MLP et FB plus indécis (38% surs de leur choix). Dernière cette bataille pour la 3ème place, seul J-LM semble en mesure de peser sur le débat.

Une réflexion sur « Brêve de campagne (présidentielle) : Jean-Pierre Chevènement jette l’éponge »

  1. Quelques explications sur le score très bas de façon persistante pour EELV : http://www.lefigaro.fr/politique/2012/01/31/01002-20120131ARTFIG00677-cecile-duflot-pense-surtout-aux-legislatives.php

    Extraits :

    Sur le terrain, de nombreux militants écolos commencent à faire remonter leurs inquiétudes face à l’attitude «de plus en plus arrogante» de leurs amis socialistes. Notamment dans certaines circonscriptions réservées, comme à Lyon, en Saône-et-Loire, dans l’Orne ou en Seine-et-Marne, où certaines candidatures «dissidentes» du PS se profilent. (NDR : sympa la reprise du slogan à 10 balles de Juppé par EELV !)

    Faut-il y voir une certaine fébrilité? La patronne des écolos jure que non. En marge d’un déjeuner avec quelques journalistes, Cécile Duflot dit «ne pas croire» que le PS puisse rompre l’accord national pour les législatives, en cas de victoire de François Hollande. (NDR : la question se pose donc bel et bien !)

    Surtout, Cécile Duflot veut minimiser d’éventuelles candidatures de dissidents socialistes dans les soixante-quatre circonscriptions réservées aux écolos.

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