Parole d’enfant

Petit dialogue du repas dominical avec Lilou, deux ans et demi et réclamant avec gourmandise les pommes de terre qui sont en train d’être servies à sa soeur.

– Patates !
– Tu vas en avoir, c’est pour tout le monde
– Je suis tout’ monde !

Ré-ouverture du blog

Avril 2008. Désolé pour les incidents de ces derniers jours, mais j’ai subi les désagréments de quelques malveillants. Comme free m’a effacé les tables qui contenaient les informations qui auraient pu m’aider à savoir d’où cela venait, je ne saurai donc jamais s’il s’agissait d’une crétissime série de spams ou de quelque chose de plus ciblé…

Viscitude du web, monde de liberté autant que d’abus de libertés. Ce n’est pas grave, le blog est donc rouvert, sans les commentaires toutefois. Je verrai comment les réouvrir dès que j’aurai un peu de temps.

Cruauté mentale

Je suis absolument révolté contre les propos de Nicolas Sarkozy voulant faire porter aux enfants du CM2 le poids du souvenir de crimes commis il y a plus de cinquante ans.

Jamais je ne pourrai accepter que mes filles aient à assumer la charge psychologique destructrice que serait une identification à une petite victime des crimes nazis.

Un tel cours ne serait ni enseigner l’histoire, ses faits, son contexte, ses conséquences, ni répondre dignement au devoir de mémoire. Il ne ferait que revenir sur un deuil douloureux et long et le prolonger ad vitam eternam à travers des enfants dont la plupart risquent d’être profondément bouleversés voire perturbés par le récit d’enfants arrachés à leur petit monde, entassés dans des camps, rationnés en nourriture et en soin, enfournés dans des bétaillères, glacés par le froid, séparés de leur famille, assistant parfois aux exécutions des fuyards, terrorisés par les chiens et les gardes, écœurés par l’odeur des camps, agonisant dans les vapeurs de ziclon B.

Propos excessifs ? Non, propos d’un père qui a compris la charge émotionnelle d’une simple chanson comme celle de Goldman (Comme toi) ou d’un film comme le Choix de Sophie. En tant qu’adulte et citoyen, je peux faire façe à cette charge émotionnelle et la prendre à mon compte pour me souvenir de ne jamais faillir devant la barbarie et le fascisme, en tant que père, je sais les dégâts que pourrait faire cette même charge émotionnelle sur de jeunes enfants ; et les propos que j’ai lu ou entendu aujourd’hui venant de pédopsychiatres me confortent dans mon devoir de protection de mes enfants, de tous les enfants.

Si cette décision devait être prise, elle ne serait purement et simplement qu’un acte de cruauté mentale envers ces enfants, acte perpétré au nom même de tous ceux dont on prétend honorer la mémoire. Ce serait une infamie, un crime.

Bulles et boulettes

Février 2008. Papy Marx nous a légué une réflexion sur le capitalisme qui a chatouillé le XIXème siècle et mis le XXème sans dessus dessous, mais qui au final, s’est révélée inefficace pour corriger les excès de ce monde, et fort douloureuse pour les peuples.

Parmi les erreurs de conception qui ont mené à l’échec, j’en retiendrai ici deux : une pensée newtionienne totalement déterministe (action implique prédiction de réaction, de ce principe découla nombre de théories économiques et d’outils inadaptés telle que la planification et le collectivisme), et second élément, l’idée qu’une analyse est indépendante de son environnement, de la structure même des sociétés. Or les sociétés de la fin du XIXème siècle, jusqu’à la 1ère guerre mondiale, étaient des sociétés très figées, stables (même dans leurs conflits et le colonialisme en fut un des résultats), faite d’optimisme sur ce que sera demain. Toute la fin du XXème siècle fut l’illustration du décalage entre le monde selon Marx et le monde réel fait de mouvement, d’émergence et de renaissance. Le mouvement n’est probablement pas fini et la mondialisation n’en est que la plus flagrante illustration.

Du coup, papy Marx étant renvoyé aux erreurs de l’histoire, le capitalisme s’est libéré du frein marxiste pour n’avoir d’autres horizons que… lui-même. Il me vient cette image : nous sommes passé d’un monde d’intérêts (a priori) opposés entre le salarié de Germinal et le patron repus dont le capital s’exprimait en usines fumantes, à un monde où une partie du capitalisme s’est détaché pour devenir antagoniste et du salarié, et du patron.

Cette excroissance du capitalisme, c’est le capitalisme financier qui partant du mécanisme boursier destiné à construire les usines de notre patron du XIXème siècle, en est arrivé à s’abstraire totalement de la réalité et à s’auto-alimenter spéculativement en pariant sur la rapidité des échanges et sur ce que sera demain. Ce capitalisme là profite à plein de la mondialisation, mais en tant que parasite, pas en tant qu’acteur construisant une nouvelle réalité ; dans cette sphère, l’argent n’est plus lié à la valeur des choses (en l’occurrence des entreprises, de leur marché, de leur savoir et savoir-faire) et réussit à imposer une logique qui souvent implique de tuer une entreprise, simplement parce qu’elle ne génère pas assez de mouvement, de possibilités spéculatives. C’est la fuite en avant des invasions dévastatrices de criquets.
Dans nos sociétés devenues mouvantes et sans visibilité sur l’avenir, le capitalisme financier est devenu à la fois l’adversaire du salarié (à moins qu’il ne tire ses revenus de la finance) et de l’entrepreneur (dont le projet peut à la fois être viable et pas suffisamment rentable pour mériter d’être financé). Le cas des chausseurs de Roman ou du jouet français illustre très bien cet état de fait : une marque peut temporairement avoir plus de valeur que ce sur quoi elle s’appuie. Dans cette optique, vendre la marque et liquider l’entreprise a un sens. Dans le vrai monde, c’est simplement une tragique stupidité.

En bout de course, on peut quand même se demander si la sphère financière qui détruit notre présent, a un intérêt qui compenserait le désastre immédiat. Difficile d’être catégorique, mais c’est peu probable, d’une part parce que ce qui est détruit ne peut facilement se reconstruire et que si on veut le faire, ce sera extrêmement plus couteux que ce qu’a rapporté la destruction, et que d’autre part, le mouvement de fuite en avant de la sphère financiaire est régulièrement stoppé par l’éclatement de bulles spéculatives (la réalité est têtue, on ne crée pas de la richesse avec rien). Rien qu’au mois de janvier, on estime par exemple à 5000 milliards de dollar les dégâts causés par la crise des subprimes (qui sont de la spéculation sur le financement des habitations).

A l’arrivée, si notre monde n’est plus déterministe, causal, si la réflexion ne peut plus se concevoir une fois pour toute et détachée des sociétés humaines, mieux vaut envisager des politiques économiques qui s’ancrent dans la réalité et combattre sans relâche les mécanismes qui s’en détachent en gardant la possibilité de la détruire. La sphère financière doit être contrôlée par des mécanismes qui expriment l’intérêt des peuples.

Le pétrole déjà out ?

J’ai découvert une étonnante nouvelle cette semaine en lisant la presse. Une société avait résolu tous les problèmes liés à la mise au point d’un nouveau mode de propulsion pour les véhicules et s’apprêtait à le commercialiser. Plus étonnant encore, le carburant utilisé pour la onecats (puisque c’est le nom de la future voiture) n’était autre que de l’air comprimé (carburant inépuisable quand on voit tous ceux qui brassent du vent de nos jours…). Et pour terminer sur le registre de l’étonnement, cette invention, française, avait réussi à intéresser le constructeur indien Tata Motors qui devrait commencer dès c

Voiture a air comprimé minicats

ette année la commercialisation. En somme, le monde se retrouve avec une voiture on ne peut plus écolo, utilisant un carburant inépuisable et pour une fois, les brevets ne seraient pas enterrés histoire de préserver les finances des conglomérats bien établis.

Les caractéristiques annoncées par la société mdi sont par ailleurs on ne peut plus alléchantes (de 3500 à 11900 euros), autonomie de 200 à 1500 km (selon le mode de carburant, tout air comprimé ou mixte avec essence) et un prix de consommation d’environ 1euro au 100km. Que lui manque-t-il ?

Bornes AireServices

Peut-être juste de l’avoir essayée mais aussi de voir sur pied un réseau commercial (MDI promeut d’ailleurs un modèle économique très innovant sous forme de micro-sociétés de proximité qui construisent et commercialisent les véhicules). Côté station service, des sociétés (AireServices par exemple) commercialisent déjà des bornes qui pourraient facilement être adaptées pour répondre aux besoins de ces nouvelles voitures.

Au bout du compte, que manque-t-il à cette voiture pour mettre fin à l’ère du pétrole en matière de transport et plus encore, à la plus grande menace qui ait jamais pesée sur notre société moderne, c’est à dire la non-maîtrise de la production de CO2 ? Je ne vois rien, sinon la disponibilité du bon de commande. Rendez-vous cet automne, en France peut-être, en Inde sûrement…

Une bombe sous le sapin

Décembre 2007. Au Noël dernier, j’écrivais un post sur l’exécution de Hussein, post où j’exprimais à la fois une certaine satisfaction de voir un dictateur puni et mon regrêt de ne pas voir la démocratie suffisamment progresser pour dépasser ce niveau de barbarie que représente la condamnation à mort, fusse d’un tyran sanguinaire.

Hélas, comme un tragique raccourci d’une histoire qui se répète sans vraiment oser bégayer puisque cette fois c’est l’espoir démocratique que l’on a essayé d’abattre, c’est sans nuance aujourd’hui que je me retrouve à écrire un nouveau post sur l’assassinat tragique de Benazir Bhutto.

Benazir Bhutto

De son assassin, il ne restera que du sang sur le pavé. De ceux qui l’ont endoctriné au point de nier jusqu’à la raison même de son passage sur cette terre, il ne restera que le mépris de l’histoire attribue à la cohorte inutile des âmes à jamais perdues.

Mais de cette femme, il restera un exemple, un symbole, il restera le souvenir que l’impossible est réalisable, qu’un peu de liberté et de démocratie peuvent éclairer un pays rongé par l’obscurantisme de ceux dont la haine des autres a remplacé le sang dans leurs veines, qu’une femme peut tracer la voie dans les pays où celles-ci sont parfois à peine considérées comme faisant partie de la race des Hommes.

De la révolution française nous avons appris l’incroyable force des symboles alors je sais qu’après que Benazir Bhutto ait rejoint le Panthéon de ceux qui ont un jour un peu éclairé notre monde, d’autres prendront la relève, comme elle-même avait pris la relève de son père.

Merci Madame pour ce que vous avez eu le temps de faire sur cette Terre.

Quatrième rapport du GIEC sur le changement climatique

“Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, comme le prouvent les observations des accroissements des températures moyennes mondiales de l’air et de l’océan, de la fonte largement répandue de la neige et de la glace et de la montée du niveau moyen mondial de la mer. (…)”

Vous pouvez lire la suite de la traduction (trouvée sur le web) du 4ème rapport du GIEC en cliquant ici.

Clara et la naissance du nouveau millénaire

Naitre est souvent une joie, tout le temps une aventure, parfois une révolution.

Comme je l’ai maintes fois défendu ici, le projet d’enfant, en plus de l’aventure humaine, est un des points fondamentaux qui justifie que la République légifère sur la famille, la protège, l’aide. Et grâce à CLARA, la République vient de faire une avancée majeure en matière juridique.

CLARA n’est pas une petite fille, mais une association qui a pour origine le désir de Sylvie et de Dominique d’avoir un enfant et de l’impossibilité de Sylvie de porter cet enfant. Dans leur cas, la solution était d’avoir recours à une mère porteuse (la GPA ou Gestation Pour Autrui), ce qui est illégal en France mais parfaitement légal et encadré dans d’autres pays. Après plusieurs tentatives, une mère de famille californienne accoucha des jumelles de Sylvie et Dominique le 25 octobre 2000. Les enfants furent reconnus par l’état de Californie.

Et c’est à ce moment que la loi française se retrouve en déphasage avec la réalité : la République ayant interdit la GPA se retrouva face à une réalité, un couple et ses jumelles, et une impossibilité légale : reconnaitre l’existence des enfants. Il s’en suivit une longue procédure judiciaire, des tracasseries de toutes ordres, dont certaines se sont terminées au poste de police.
Après 6 années de combat, par jurisprudence, la loi française reconnait de facto l’existence légale des deux jumelles et la GPA. Ceci constitue probablement la plus grande avancée juridique en matière de droit des familles depuis la reconnaissance de l’avortement et la loi Veil en 1975, à ceci prêt que la loi Veil soulageait ce qui reste une tragédie personnelle, alors que la décision reconnaissant la GPA légitime ce qui est une joie et un évènement structurant du couple.

Il existe bien des définitions personnelles du mariage (le patronyme, le patrimoine, le sacrement religieux, les gènes, l’amour, l’enfant, a contrario – l’union libre contre l’idée du mariage -, le plaisir, l’intellect, …).

Par contre, l’Etat se doit d’avoir une définition cohérente et un but précis en matière de mariage, ou d’union des êtres. L’Etat a intérêt à s’intéresser à cet aspect très privé, parce qu’il structure la société, il permet de fixer les citoyens sur un projet stable et de long terme, il oblige les individus à développer leur dimension sociale, il en fait des êtres plus responsables et altruistes, et surtout, il donne la clé de l’avenir de la société à travers un projet d’enfant, futur citoyen.

La République se doit d’aider tous ceux et celles qui entrent dans ce cadre, et la reconnaissance de la GPA est un pas essentiel qui remet nos lois en phase avec les possibilités technologiques de notre époque, le tout en accord avec le souhait réfléchi des individus. Si cette définition du mariage était adoptée, il permettrait également de dépassionner le débat sur l’évolution du mariage (dont le pacs n’est qu’un avatar) et l’homoparentalité.

5 minutes pour activer ses neurones

Hier soir, l’opération très médiatique destinée à éteindre ses lumières pendant 5mn a connu un succès relatif (baisse constatée de 0,9%). Bien que défendant très régulièrement des positions écologiques, j’ai eu un peu de mal à m’enthousiasmer pour cette opération.

D’abord parce qu’éteindre sa lumière ou sa télé 5mn avant le 20h et pendant les pubs, cela a objectivement une utilité plus que limitée en matière d’économie d’énergie. Certes c’est symbolique, mais autant qu’accrocher un pin’s au revers de sa veste.

Un des buts était semble-t-il de sensibiliser le gouvernement. En pleine discussion depuis plusieurs semaines, on imagine mal que ce même gouvernement ne soit pas sensibilisé sur le sujet, et au regard de ce qui a été répercuté par les médias, j’ai plus l’impression que le but était de sensibiliser les Français sur le fait que l’Elysée et la mairie de Paris étaient écolos (Mussolini laissait allumé la lumière de son bureau pour faire croire qu’il travaillait, l’Elysée l’a éteint pour faire croire qu’il faisait quelque chose…).

Et puis, j’ai eu quelques doutes sur la motivation de l’appel des ONG pour cette opération. Quel était le fond idéologique ? Etait-ce un appel à changer notre modèle énergétique ? Non. Etait-ce un appel à la responsabilité individuelle ? Pas franchement. J’ai plutôt eu l’impression d’avoir un discours de malthusiens prônant un nébuleux retour à un passé supposé meilleur sur fond de diminution de croissance économique. Si c’est bien le cas, cette position est idiote, voire dangereuse pour notre société et la planète. Oui, notre modèle économique a un gros problème car il est énergivore et polluant. Mais non, la décroissance ne résoudrait pas le problème. Si on se donne l’image d’un PIB assimilable à une énergie transformant la société, le fait de diminuer l’énergie disponible permettrait (peut-être) de diminuer le problème, en aucun cas de le résoudre. La vraie solution est d’utiliser cette énergie pour transformer la société dans le bon sens, c’est à dire vers une organisation moins énergivore, avec de meilleures technologies, en diminuant la pression sur les écosystèmes. Mais nous partons de tellement loin que nous avons besoin d’une forte croissance pour avoir assez d’énergie de transformation disponible, pas le contraire !

En tout cas, hier soir, si j’ai éteint ma télé pendant quelques minutes, c’était pour remplacer ma rallonge électrique par une autre disposant d’un interrupteur, ce qui me permet désormais de ne plus avoir mon lecteur de DVD et ma freeboxTV en veille permanente. Investissement de 4 euros avec un niveau limité de pollution pour produire la rallonge et un retour sur investissement qui ne souffrira d’aucune contestation. La bonne énergie, c’est d’abord celle de nos neurones.

Un nobel qui dérange

Octobre 2007. Le destin est décidément très facétieux en ce moment.

Il y a quelques semaines, je parlais de l’élection de DSK au FMI en relevant l’extraordinaire déphasage entre un DSK snobé par son camp au profit d’une candidature certes bien markettée mais au final totalement non crédible, puis plébiscité par les décideurs de ce monde. Aujourd’hui, par un prix Nobel de la paix décerné à Al Gore et aux membres du GIEC, nous assistons finalement à une retentissante rebelote dans cette partie de carte décidément peu rationnelle. Al Gore, c’est, comme il se présente lui-même, cet ex-futur président des Etats Unis qui s’est fait évincer de la présidence après un décompte de voix pour le moins “pittoresque”. Evincé par un personnage qui lui-aussi était fort bien marketté et lui aussi totalement vide, si ce n’est de fureur, de larmes et de sang inutilement versé.

Al Gore prix nobel

Ces retournements de situation personnelle augurent-ils d’un espoir de retournemet général de situation ? Pas si évident si l’on en juge aux réactions qui ont suivi l’annonce du Nobel. On a vu fleurir un tas d’articles expliquant l’imposture, avançant le doute, postulant l’existence d’une autre vérité qui forcément est ailleurs.

Mais quelqu’un a-t-il démonté l’élément majeur qui est le cœur du combat de Gore, à savoir le lien direct et causal entre le taux de CO2 dans l’atmosphère et la courbe de températures ? Non, absolument aucun article scientifique ne réfute ce lien. Par contre ces commentaires ne se privent pas d’utiliser des déclarations frisant parfois le grotesque pour instiller le doute. Un juge anglais n’a-t-il pas décidé qu’en l’absence d’un nombre suffisant de cadavres d’ours polaires, on ne pouvait conclure à un impact du réchauffement sur ceux-ci (ah si les ours avaient la bonne idée de mourir noyé sur la terre ferme !). Et si les neiges éternelles du Kilimandjaro ont fondu, c’est assurément à cause d’un phénomène extérieur au réchauffement climatique (sans doute les ours polaires qui sont venus faire du camping…). Et puis, chacun sait bien qu’il s’agit d’un phénomène cyclique (même si le taux de CO2 actuel n’a aucun équivalent dans aucun cycle connu).

Pourquoi tant d’aveuglement, de déni ? Parce que la psychologie humaine est fondamentalement réticente au changement, voire terrorisée par un changement radical. Alors oui, notre société est au bout du rouleau et il nous faudra forcément choisir celui ou celle qui demain aura les capacités et le courage de la changer en profondeur, et oui, notre climat est en passe de subir un changement radical et il nous faudra forcément choisir celui ou celle qui demain aura les capacités et le courage d’affronter un changement aussi extraordinaire que périlleux.