«Une nouvelle mondialisation pour un monde nouveau»

DSK, dominique strauss-kahn FMI

Le 8 octobre dernier, Dominique Strauss-Kahn a prononcé un discours devant une assemblée réunissant des gouverneurs de la Banque Mondiale et du FMI. Et comme il s’agit de son discours et de ses paroles (pas des supputations sur ce qu’il pense à partir de ce que d’autres écrivent), il est intéressant de prendre connaissance des idées forces de cette intervention.

Tout d’abord, DSK affirme que la crise est arrivée à un point d’inflexion avec un redémarrage de la croissance, mais de façon incertaine et fragile parce qu’inégale. Il relève quatre risques majeurs menaçant l’avenir.

D’abord le problème de la dette publique qui a augmenté de 35 points pendant la crise. DSK rappel au passage que cette dette n’est que marginalement liée aux mesures de relance (10%) et dit clairement que la réduction des déficits est une urgence à court terme. La priorité doit être donnée à la viabilité des finances publiques et les marges de manœuvres restantes doivent servir à soutenir la croissance.

Dominique Strauss-Kahn insiste ensuite encore une fois sur le fait que la croissance qui revient ne crée pas assez d’emplois et rappelle s’il en est besoin que “pour l’homme de la rue, une reprise sans emplois n’a guère de sens. Il faut miser sur une croissance durable mais aussi sur l’emploi.”

Concernant le secteur financier, DSK se félicite des avancée règlementaires comme Bale III mais répète que les règles ne sont rien sans les contrôles et que des mécanismes doivent être mis en place pour prévenir et résoudre les futures crises.

Enfin, il s’alarme de la disparition de la volonté de coopération des Etats, coopération qui a pourtant pu éviter jusqu’ici le scénario de la grande dépression. Il s’insurge contre la tentation d’une guerre monétaire et le nationalisme qui va avec. Il rappelle que le FMI a mis en place de nouveaux outils et évoque le G20 en matière de coopération. Réussir à gagner 2,5% de croissance, c’est éviter de perdre 30 millions d’emplois.

Ce discours se termine sur la perspective de la fin de la révolution industrielle, à un rééquilibrage du monde en fonction de la taille des pays, à la mise en place de nouvelles sources de croissances (durables, vertes, …), par un plus grand besoin de coopération et de gouvernance, ce qu’a commencé à faire le FMI sous l’impulsion de son directeur.

Si vous voulez rétablir la confiance dans un monde incertain — vous devez agir ensemble.
Si vous voulez créer des emplois — vous devez agir ensemble.
Si vous voulez construire un monde meilleur et plus sûr pour vos enfants et petits-enfants — vous devez agir ensemble.

Sauver Marianne, Défendre la République, Résister pour la France

Défendre Marianne
Sans doute n’est-ce que symbolique, mais j’ai décidé de changer le logo de mon avatar par cette Marianne sur fond de triangle noir.

L’histoire a retenu le triangle noir (inversé par rapport au logo que j’ai créé) comme la marque des asociaux apposée par le régime du troisième reich (entre autres pour les Roms). Au-delà de l’histoire, je reprends ce symbole comme la marque de quelqu’un qui ne se reconnaît plus dans l’image de la France que donne notre gouvernement au monde, tout particulièrement cette semaine.

Je n’ai pas besoin d’un ministre de l’identité nationale pour savoir ce qu’être Français veut dire.
J’ai honte de voir utilisée la misère d’une communauté à des fins de basses politiques.
Je suis atterré d’entendre des invectives à l’encontre nos partenaires, amis et alliés européens.
Je suis ulcéré de voir nos valeurs les plus nobles foulées au pied.

Pour l’heure, moi citoyen anonyme, je ne peux qu’arborer un frêle symbole pour sauver l’honneur de Marianne, pour défendre la grandeur de la République, et pour résister à la maladie qui ronge la France. C’est peu, mais c’est déjà cela et je vous invite vous aussi à faire de même.

Ce logo est libre de droits, vous le trouverez [ ici ]

Petites lâchetées ordinaires

Je viens de m’apercevoir qu’une belle âme n’avait rien trouvé de mieux que de créer un compte sur lepost.fr avec mon nom et ma photo. Naturellement, les commentaires qu’il poste ici et là sont d’une grande teneur et on y trouve quelques menaces à peine voilée du type :

  1. “C’est vachement traitre, internet, fait gaffe et encore j’ai coupé la photo, je ne suis pas une salope.”
  2. “Bloogy Bag, je te vois en mon bel avatar”
  3. “C’est vrai que tes coms ont de très haute volées, Bloogy Bag, l’Arien “
  4. “Internet est cruel, Bloogy Bag On a même ta photo.”
  5. “On réfléchi à rayer la France de la carte”

Mais combien de personnes m’appellent habituellement “bloogy” sur le post.fr ?

Faisant fi de ces imbécilités de bas étage, je me remets au travail et je publierai d’ici la fin de la semaine 3 textes en réponse aux défis de la refondation du PS.

Rappel de la Loi LOPSI 2 : En matière d’usurpation d’identité, l’utilisation de l’identité d’un tiers en vue « de troubler la tranquillité de cette personne », et l’usage des données d’un tiers seront punis par 1 an d’emprisonnement assortis d’une amende de 15 000 €.

notre-france.fr : 36 euros, quelques jours de travail plus ce que chacun y mettra !

Notre-France.frFin juillet je m’étais quelque peu énervé suite au crash au décollage du site http://france.fr.

Après l’histoire lamentable des footballeurs, après le feuilletons des “petits Woerth entre amis” du gouvernement, continuer d’offrir au monde une image lamentable des Français avait fini par m’agacer au plus au point et j’avais livré en deux jours le site notre-france.fr.

Le site ne prétendait pas atteindre des sommets sur le web, juste montrer qu’avec extrêmement peu de moyens de la bonne volonté et un brin d’orgueil bien français, on pouvait donner à voir quelques images qui elles représentent fièrement les bons côtés de notre pays. Sur ma lancée, j’ai mis en ligne la semaine dernière un espace où chacun d’entre nous a la liberté de raconter ou de montrer quelque chose dont il se sent fier, peut-être pas l’invention ou la création qui lui vaudra la reconnaissance émerveillée de la postérité, juste une part de lui-même, belle, sincère, une tranche de vie que l’on peut montrer fièrement au monde pour que l’on sache que la France n’est pas devenu un ramassi de blaireaux arrogants, incompétents et trop payés !

J’en étais là lorsque que j’apprends le démarrage (enfin) de france.fr et que je tombe sur les nouvelles du canard echaîné affirmant que le budget de la merveille avoisinerait les 4 millions d’euros ! Thierry Saussez, le directeur du SIG, conteste les chiffres et affirme (AFP) que « 860 000 euros ont été engagés au 14 juillet pour le lancement du site et compte tenu des animations, des cartes interactives supplémentaires qui sont en cours de réalisation (…) nous sommes à environ un million d’euros engagés », « Il y a une confusion entre un montant maximum possible et ce qui est engagé aujourd’hui. Sur trois ans, on a un montant maximum de dépenses possible de trois millions d’euros. »

Alors Françaises, Français mes chers concitoyens, même à 1 million d’euro je ne suis pas sûr que le résultat soit franchement à la hauteur et en tout cas, il me semble que mes quelques jours passés et mes 36 euros d’investis remportent largement la palme qualité/prix de l’image française donnée au monde face à ce qui pourrait être la palme du ratage et du ridicule de l’année.

En tout cas, si l’envie vous en prend, vous pouvez vous aussi montrer que la France vaut plus que son image actuelle en déposant quelque chose dont vous vous sentez fier sur l’espace interactif (c’est gratuit en plus !). Et pour le coup si vous faites écrouler le serveur, ce sera preuve de succès et non pas preuve d’incompétence coupable.

France éternelle

marianne en dangerJe relaie ici la pétition du constitutionnaliste Olivier Duhamel et de Carmen Castillo, Géraldine Muhlmann, Evelyne Pisier et Michel Ricard à propos de la proposition inepte de créer légalement des catégories de Français en violation directe de la déclaration des droits de l’homme autant que de notre histoire et de nos idéaux pluri-centenaires.

Pour lire et signer la pétition, c’est ici : “Nous sommes tous Français

Notre pays mérite d’être défendu contre les fossoyeurs !

Article 15 de la déclaration universelle des droits de l’homme :

1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Qu’est-ce qu’être « de gauche » ? Mélenchon, Royal et DSK

Pour essayer de contrer l’attente qui monte des Français depuis plusieurs mois déjà, ses adversaires politiques de gauche pensent avoir l’argument imparable qui tue : DSK ne serait pas de gauche (sous-entendu, donc la gauche ne peut pas le choisir et voter pour lui).
Il semble que deux groupes en particulier se soient appropriés cet argument : la gauche que j’appelle radicale dont Jean-Luc Mélenchon semble devoir devenir le héraut, et certains royalistes semblant ne pas accepter la décision de Ségolène Royal de ne pas se présenter contre Dominique Strauss-Kahn en 2012.

Au-delà du positionnement tactique de chacun, il est intéressant de se demander ce qu’est être de gauche avant de jeter l’anathème sur tel ou telle.

Adoptant la méthodologie d’un bon étudiant à l’esprit ouvert, je me suis d’abord intéressé à ce que les autres répondaient à cette épineuse question.

Une étude TNS Sofres de 2005 en France posant à 1000 personnes la question « Pour vous, être de gauche, aujourd’hui, qu’est-ce que c’est, qu’est-ce cela veut dire ? » a montré que :
– 27% des gens de gauche ont répondu : « Le social : “faire du social”, “faire plus de social” »
– 17% des gens de gauche ont répondu : « Le dialogue, l’ouverture, l’écoute : “être à l’écoute des citoyens, des hommes, des individus”, “c’est prévoir, c’est le dialogue” »
– 12% des gens de gauche ont répondu : « L’aide aux plus fragiles : “aider les plus démunis”, “aider le peuple”, “aider les pauvres” »

→ social, dialogue, écoute, prévoir, aider

Du point de vue économique

Être de gauche, c’est être anti-libéral, notion très vague finalement dans l’esprit des gens, mais qui peut se résumer à un refus de la liberté totale du marché, voire pour certains secteurs refuser la marchandisation. Suivant les tendances, cela signifiera refuser une quelconque liberté du marché (gauche révolutionnaire) avec des nuances qui aboutiront à l’autre bout du spectre, à une régulation du marché, régulation déterminée par l’intérêt général (position social-démocrate). Naturellement, pour la gauche révolutionnaire, la social-démocratie sera considérée être à droite (et affublée du doux nom de social-libéralisme).

En ayant une considération particulière vis à vis des plus faibles, la gauche se veut plus morale que la droite dont la finalité économique est d’abord de permettre à l’individu de réussir même si cela signifie que les plus faibles perdent. La révolte contre l’injustice est une attitude classique, la volonté de réforme en est une conséquence. À la notion de justice sociale, la droite répondra plutôt par la notion de charité, acte individuel là encore.

→ agir sur le marché dans le sens de l’intérêt collectif, réformer

Être de droite en matière économique c’est d’abord n’entraver en rien le marché, ni par la réglementation, ni par l’impôt. Le marché doit être « pur », il existe une justice immanente (« la main invisible du marché »).

→ liberté absolue, laisser-faire le marché

Du point de vue « référentiel mental »

A gauche on se réfère à la famille en tant que groupe, au cadre social, à la société citoyenne, l’individu est largement contraint par son environnement. L’individu est d’abord un citoyen qui a des droits et des devoirs vis à vis du groupe.
L’homme de gauche veut agir avec force sur son environnement pour le changer et améliorer le sort de chacun, en particulier des plus faibles.

Du point de vue individuel, le combat de gauche est d’abord celui de l’émancipation et la construction de la possibilité d’un choix libre et éclairé : c’est en ce sens que l’éducation a un sens très important pour l’idéologie de gauche. L’émancipation permet également à l’homme de gauche d’être et d’agir potentiellement en dehors de la décision d’un pouvoir politique.
Cette émancipation permet également à l’homme de gauche de ne pas être contraint par sa naissance. Comme le dit Jean-Luc Mélenchon «On a connu de grands bourgeois de gauche et des prolétaires d’extrême droite. Bien sûr, la condition sociale joue un grand rôle dans la perception de l’existence, mais on ne peut pas réduire un homme à cela. »

→ l’individu se définit par rapport au groupe, émancipation, agir et réformer le groupe

À droite on se réfère à l’individu qui est seul arbitre de ses choix, et au chef (ce qui est un peu paradoxal). Le chef est le représentant de l’ordre : l’ordre, la justice, l’intégration par l’uniformisation des comportements depuis le jeune âge (voir les mouvements scouts par exemple) sont les outils de structuration de la société de droite. L’individu en toute occasion dispose de son libre-arbitre (héritage chrétien), libre arbitre cependant contraint par l’ordre rigide et omniprésent de la société.

→ Le triptyque travail (individu libre de son sort et donc de construire son avenir), famille, patrie (chef, autorité) est un bon résumé du référentiel mental de la droite. Au nom de l’ordre établi, l’homme de droite est plutôt conservateur.

Alors, sont-ils de gauche ?

Jean-Luc Mélenchon Ségolène Royal Dominique Strauss-Kahn
social Élément important du discours Élément important du discours Élément important du discours
Dialogue, écoute Vision musclée du dialogue Vision ambiguë du dialogue Dialogue et contrat sont les outils classiques des sociaux-démocrates
Prévoir La planification était l’outil classique de la gauche « radicale », est-ce toujours le cas ? ? DSK essaye d’introduire un système d’assurance pour gérer les risques de la finance mondiale
Aider / solidarité Élément important du discours Élément important du discours Élément important du discours
agir sur le marché dans le sens de l’intérêt collectif Oui, adepte de l’autorité de l’État Idéologie peu claire : entre blairisme et social-démocratie de l’Europe du Nord Oui, adepte de la régulation qui structure et oriente le marché.
agir et réformer le groupe L’État fort pour réformer la société
Conservateur en matière d’évolution idéologique.
Vision d’un État fort mais décentralisé ?
Conservateur dans certains de ses choix (système présidentiel par exemple).
Prendre les problèmes à l’origine pour changer la donne : politique de la petite enfance. Doctrine du réformisme radical.
l’individu se définit par rapport au groupe oui Confus : DA est un organisme de promotion du chef. oui
émancipation ? Confus : référence à des outils de droite (encadrement militaire) Oui
liberté absolue Refus Refus Refus
laisser-faire le marché Refus Refus Refus
travail Valeur non marquante dans le discours Valeur non marquante dans le discours Valeur non marquante dans le discours
Famille ? Exemple personnel donnant une vision déstructurée de sa conception de la famille. A fini par prendre position pour une évolution du mariage homosexuel. Attaché à la famille et à son évolution (mariage homosexuel)
Ordre / Autorité non Ordre « juste », tribunaux citoyens, autorité du chef non
Le chef vs le groupe Le groupe Le chef Le groupe

Même si mon tableau peut être sujet à caution (nulle doute qu’il sera contesté), on voit tout de même sans ambiguïté que DSK n’a pas grand-chose d’un « homme de droite ».
En fait cette étiquette lui vient très probablement de sa formation d’économiste, d’ex-ministre au Minefi et naturellement directeur du FMI : toutes ces « boîtes » sont étiquetées à droite dans l’imaginaire collectif et finalement, Marx le grand bourgeois théoricien de l’économie pourrait sans doute être taxé d’homme de droite lui aussi…

Sur le fond, le réformisme radical, le contrat négocié, l’attachement au groupe plus qu’à l’individu, l’importance du social dans la vision de l’économie et de la société font de Dominique Strauss-Kahn un homme qui appartient idéologiquement à la gauche, mais à une gauche en évolution, pas à une gauche crispée sur des outils du siècle dernier. Sur les points particuliers de l’ordre (élément principal pour Bourdieu) ou de la vision globale du général à l’individu (élément principal pour Deleuze), DSK apparaît là aussi comme un homme de gauche, largement plus en particulier que Ségolène Royal qui a fait de l’ordre juste son crédo.

Bourdieu : Royal est de droite Deleuze : etre de gauche

Après ce petit comparatif à partir de critères et non d’anathèmes, chacun pourra regarder les campagnes de communication des comités en gauchitude à leur juste valeur. Mais sur le fond, on ne juge pas un homme politique à l’étiquette qu’on lui colle, mais à son parcours, à ses connaissances et compétences avérées, à sa capacité démontrée à avoir amélioré le sort de chacun, à sa bonne volonté, à l’équipe qui l’entoure et enfin à la promesse d’avenir qu’il porte.

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sources :
Terre Politique
Médiapart
Nouvel Obs
Vidéo de Gilles Deleuze
Débat Moscovici/Mélenchon
Bourdieu

Pauvre France, décidément…

Je lis ce matin une brève annonçant la naissance du portail France.fr, portail officiel de notre pays aillant comme ambition de servir de vitrine pour renseigner les touristes, les étudiants ou les entreprises étrangères.

Curieux et intéressé de voir enfin une initiative voulant montrer un beau visage de notre pays, je clique avec intérêt et j’arrive sur ceci :

Portail France.frEn plus, ils n’ont même pas été fichu de mettre une carte de France correcte (à moins que la Bretagne et le Nord aient fait récemment sécession) ! Pauvre, pauvre pays qui est le mien décidément. Je ne sais pas quel ministère est en charge de ce truc mais il semble bien qu’en Sarkozye, il n’y en a pas un pour relever les autres…

Retraites : le gouvernement Sarkofillon joue de la vuvuzela aux Français

Vuvuzela umpLe gouvernement Sarkofillion a annoncé ce matin par la bouche d’Eric Woerth ses décisions en matière de retraite. Pas grand chose de fondamentalement neuf par rapport à ce qui était pressenti, en synthèse un volet pour augmenter les prélèvements et un volet administratif pour ajuster le moment où l’on entre dans la case retraite.

Une chose m’agace suprêmement : si le volet des prélèvements sera applicable dès l’an prochain, la majorité du dispositif prendra effet en… 2018.

Huit ans, soit une décision UMP qui ne sera ni appliquée pendant le mandat Sarkozyste, ni pendant le mandat suivant.

Huit ans d’attente pour résoudre un problème calamiteux aujourd’hui.

Une décision prise sur la situation connue d’aujourd’hui pour une situation que l’on ne connaît pas dans huit ans (car le problème est initialement démographique mais ne se résume pas à cela !).

Sarkofillon prétend décider de la politique d’un gouvernement en place dans huit ans alors qu’il n’arrive pas à donner le début d’une décision efficace pour aujourd’hui. Cela tient de la fuite en avant à la vitesse de la lumière !

Je trouve cela d’une irresponsabilité sans nom ! Depuis 2002 et jusqu’à il y a peu, l’UMP nous expliquait que tout allait bien et que les déficits avaient du bon. Mais à force d’irresponsabilités et surtout suite à une sanction-avertissement des marchés qui se sont acharnés sur la Grèce parce que c’était l’élément faible du troupeau européen, Sarkozy semble avoir été saisi d’un doute, donc il décide de prendre des mesures pour… 2018.

En l’état, la seule question à se poser est donc : qui l’UMP va-t-elle ruiner par cette inepte non-décision ?

Pour mémoire, voici deux petits films qui expliquent la position du PS : http://bloggy-bag.fr/presse/video.html