Voici une traduction d’un document du bureau du procureur de NY, Cyrus Vance, à propose des mensonges proférés sous serment par Nafissatou Diallo.

Messieurs Taylor et Brafman,
Le ministère public divulgue les présentes informations à la défense, conformément au code de procédure criminelle 240.20 et la jurisprudence Brady c/ Maryland, et la doctrine induite.
Entrée aux USA avec un faux visa, la plaignante (Nafissatou Diallo), a obtenu le statut de réfugiée par de fausses déclarations.
Dans sa demande d’asile en date du 30 décembre 2004, la plaignante (Nafissatou Diallo), a informé le Ministère de la justice, de l’immigration et des naturalisations, de son expérience personnelle (de son vécu personnel) dans son pays, la Guinée.
Ces informations ont été confirmées par une note manuscrite jointe à la demande et ont servi de base à la demande d’asile.
Dans ce formulaire, Nafissatou Diallo déclare, à peine de parjure, que sa déclaration est sincère et véritable.
En substance, la déclaration indique que la plaignante et son époux ont été persécutés et harcelés par le régime dictatorial qui était au pouvoir en Guinée.
Entre autres choses, la plaignante (Nafissatou Diallo), déclare que sa maison a été détruite par la police et les soldats agissant pour le compte du régime Guinéen et que son couple a été battu.
Quand son mari a tenté de retourner voir ce qui restait de leur bien le lendemain, elle déclare qu’il a été à nouveau battu, arrêté et emprisonné par la police et les soldats.
Elle déclare qu’elle a été battue lorsqu’elle a tenté de venir en aide à son époux.
Dans sa déclaration, elle attribue les violences dont son couple fut victime, à leur opposition au régime.
Elle déclare que pendant l’incarcération de son époux, celui-ci a été torturé, privé de soins médicaux et qu’il est mort en succombant à ses blessures.
Après la mort de son époux, d’après elle, la plaignante (Nafissatou Diallo), a commencé à dénoncer le régime et a finalement fuit son pays craignant pour sa vie, arrivant aux Etats-Unis en janvier 2004 pour demander l’asile (elle a indiqué au procureur qu’elle a utilisé un faux visa).
L’énoncé de ces faits a été réitéré verbalement lors de sa demande d’asile.
Dans les interrogatoires relatifs à l’enquête de la présente affaire, la plaignante a admis que les faits qu’elle a indiqué à l’appui de sa demande d’asile étaient faux.
La plaignante a indiqué avoir fabriqué ses informations à l’aide d’un homme qui lui a fourni une cassette enregistrée avec les faits contenus dans la déclaration.
Elle a mémorisé les informations en écoutant la cassette en boucle.
Dans plusieurs interrogatoires avec les enquêteurs elle a réitéré le caractère mensonger de ces faits en indiquant qu’elle avait menti pour ne pas contredire les éléments de sa demande d’asile.
En outre, à la faveur de deux interrogatoires distincts avec l’avocat général (le procureur Cyrus Vance), la plaignante (Nafissatou Diallo) avait affirmé avoir été la victime d’un viol en réunion en Guinée et a fourni des détails de l’agression.
A la faveur de chacun des deux interrogatoires la plaignante a pleuré et est apparue profondément en état de choc lorsqu’elle se remémorait l’incident.
Dans d’autres interrogatoires, la plaignante (Nafissatou Diallo), s’est rétractée en indiquant que le viol collectif n’avait pas eu lieu.
À cet égard, la plaignante (Nafissatou Diallo), admet qu’elle a menti à propos de cet incident et reconnait avoir inventé et fabriqué les détails explicatifs qui étaient un élément narratif qu’elle avait été entraînée à mémoriser pour le succès de sa demande d’asile.
La plaignante (Nafissatou Diallo), ajoute à présent qu’elle témoignera d’un viol en Guinée mais dans des circonstances différentes des premiers interrogatoires.
Dans les semaines qui ont suivi l’incident poursuivi dans la prévention, la plaignante (Nafissatou Diallo), a indiqué en de nombreuses occasions qu’après avoir été agressée sexuellement par le défendeur (Dominique Strauss Kahn), le 14 mai 2011, dans la suite 2806 (de l’hôtel Sofitel de New-York), elle se serait enfuie dans le couloir principal de l’hôtel au 28ème étage et aurait attendu jusqu’à ce que le défendeur (Dominique Strauss Kahn) quitte sa suite en entrant dans l’ascenseur.
La plaignante (Nafissatou Diallo), a prétendu que c’est après s’être assurée de ce que le défendeur (Dominique Strauss Kahn), était entré dans l’ascenseur, qu’elle aurait alerté son superviseur de l’incident qui arriva (selon elle) au 28è étage, quelques instants après.
Dans l’intervalle jusqu’à l’arrivée de son superviseur elle assure être demeurée au même endroit du couloir où elle avait fuit.
La plaignante (Nafissatou Diallo), a certifié ces faits au Grand Jury qui la questionnait sur les évènements après l’incident de la suite 2806.
Depuis lors, la plaignante a admis qu’elle avait d’abord nettoyé une chambre voisine puis s’en était retournée dans la suite 2806 qu’elle a commencé à nettoyer avant que d’alerter son superviseur (après que le défendeur, Dominique Strauss Kahn a quitté l’hôtel).
En outre, la plaignante (Nafissatou Diallo), a admis que pour les deux précédents exercices fiscaux elle a inclu l’enfant d’un ami sur sa déclaration d’impôts afin d’accroître ses déductions d’impôt au-delà du plafond auquel elle avait droit.
La plaignante (Nafissatou Diallo), a également admis de fausses déclarations fiscales afin de continuer de bénéficier d’une subvention de logement.
Au final, il ressort des éléments de l’enquête que la plaignante a menti aux enquêteurs sur de nombreux faits concernant son histoire personnelle, les circonstances de l’espèce (le prétendu viol) et ses relations personnelles.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour toutes questions,
Sincèrement
Pour copie conforme : L’honorable Michael J Obus, Cour Suprême, New York
Letter Filed By District Attorney’s Office (July 1; 12:30 PM)
À l’évidence, même en ignorant ce qui a été ensuite découvert sur les relations de N. Diallo avec des individus peu recommandables, jamais aucun enquêteur n’aurait dû conclure à la véracité des faits sans prolonger l’enquête, or les policiers de NY l’ont fait, jamais aucun juge n’aurait dû incarcérer un accusé sur un témoignage si sujet à caution, or la juge de NY l’a fait.
Le Sofitel de NY avait également les moyens de fournir très rapidement le parcours des entrées / sorties de N. Diallo dans les différentes chambres, et donc de « questionner » le récit initial de cette dernière. À l’évidence, soit il ne l’ont pas fait, soit ces informations factuelles et non-récusables ont été passées sous silence. Enfin, eut égard aux relations étroites entre certains services de l’État Français et la direction du Sofitel, ces mêmes informations auraient pu être diffusées par la France, ne serait-ce que pour défendre l’image de la France, ceci n’a pas été fait, au contraire pendant plusieurs jours des informations allant dans le sens d’un lynchage médiatique ont été diffusées par des personnes et des médias politiquement proches du pouvoir français pour des raisons de politiques intérieures malgré les dégâts que cela générait pour notre pays en terme d’image.
L’affaire DSK n’est pas une affaire privée, mais confirme être une affaire politique, au minimum nationale.
Sources :
– http://www.nycourts.gov/press/index.shtml#dsk
– Request for Adjournment (July 11; 4:45 PM)
– Letter Filed By District Attorney’s Office (July 1; 12:30 PM)
– Voluntary Disclosure Form (June 16; 5:00 PM)
– Demand for Discovery (June 6; 11:15 AM)
– Letter From District Attorney’s Office (May 26; 2:30 PM)
– Letter From Defendant’s Counsel (May 26; 10:45 AM)
– Affidavit of Defendant (May 23; 5:00 PM)
– Release Order (May 20; 4:15 PM)
– Bail Undertaking (May 20; 2:30 PM)
– File Documents (May 20; 12:45 PM)
– Indictment (May 19; 1:00 PM)
Je ressens comme un trouble dans la Force…
Si l’affaire judiciaire du Sofitel n’est pas close, la balance de la justice penche maintenant clairement en faveur de DSK. Quant au ludion médiatique, puisse-t-il éviter les excès des premiers jours de l’affaire : si N. Diallo a menti comme elle l’a avoué et comme le procureur l’a dit, qu’on laisse la justice faire son enquête et que l’on arrête de confondre enquête et lynchage. Ce temps particulier est celui de la respiration, pas l’heure du jugement, pas non plus l’heure des comptes.
Enfin je veux qu’à travers ce coup de théâtre ce soit Marianne qui relève la tête, Marianne que l’on a présentée faible et perverse, Marianne que l’on a voulu ridiculiser. Mais mon pays n’a rien à voir avec cette image, la France n’est pas une contrée de compromissions avec les dictateurs ou les boursicoteurs. La France est un pays de justice et de liberté, un pays fier et confiant en son avenir et c’est pourquoi je me suis engagé dans le militantisme politique, pour que mes enfants ne vivent pas dans un petit pays marécageux gouvernés par des esprits étriqués, mesquins et stupides. Reprenons notre destin en main, que cette campagne soit une campagne de reconquête et de reconstruction de notre pays, que cette campagne mène au pouvoir des hommes et des femmes capables de courber le destin !
Est-ce une malédiction de la Vème République ? Les Français doivent-ils se résigner à choisir entre d’honnêtes mais ternes travailleurs là où la situation nécessite tout à la fois compétence, imagination, innovation, transgression, panache, et un quelque chose de « différent », un effet Obama où un cadre du parti prend de l’épaisseur au fil de la campagne, conteste la partition écrite par avance et renverse l’ordre établi. Cela me semble toujours possible, et à mon sens, si un tel candidat émerge, il sera issu des troupes de socialisme & démocratie, reprenant la force des idées sociales et économiques de Dominique Strauss-Kahn et porté par l’esprit collectif qui nous anime.
Cette semaine verra se dévoiler les vraies candidatures à l’investiture PS. Mardi à Paris se tiendra une réunion des sociaux-démocrates. Que ceux qui le peuvent aillent à cette réunion porter la voix des e-militants socdem avec force et conviction : nous exigeons un leader dont l’attachement à nos idées soit sans faille, nous exigeons un leader qui portera en son cœur et son âme nos attentes et nos espoirs. Camarades, que chacun d’entre nous porte la voix de tous les autres. Le dormeur social-démocrate est réveillé, choisissons maintenant un chef et prenons la route de la reconquête.
De part le pacte de Marrakech, Martine Aubry a naturellement hérité du flambeau socdem. Mais qu’en a-t-elle fait ? Il y a quelques semaines
À ce jour, nous n’avons aucune raison de faire un choix si ce n’est le devoir d’en faire un d’ici l’automne. Je sais que certains de mes camarades pensent encore possible un retour de Dominique au cas où un complot était démontré, mais je crois foncièrement qu’il faut être fidèle à nos idées (qui sont également celles de Dominique) et considérer que nous devons construire notre destin, qu’avec DSK cela aurait été parfait mais qu’avec quelqu’un d’autre issu de nos rangs ce sera très bien, que nous gagnerons collectivement si nous soutenons une personnalité qui nous ressemble et incarne nos idées. 2012 est une élection pour les sociaux-démocrates, elle ne nous échappera pas, nous ne voterons pas par dépit ou par défaut, nous voterons pour nos idées parce que la refondation social-démocrate, ce « flux libéral dans un tuyau marxiste » est la seule voie qui ne soit entachée pas les échecs épouvantables du marxisme et du libéralisme débridé, parce que c’est le bon équilibre entre trop d’État et pas assez d’État, entre égalité de tous et équité de chacun, entre économie et social, entre passion et raison.
