Justice : la République Française vs Lagarde

Après le rapport de la cours des comptes concernant la gestion de l’affaire Tapie par madame Lagarde :



Après la demande des Députés de l’Assemblée Nationale :

Après la demande du procureur de la cours de cassation, la cours de justice de l’État a décidé d’ouvrir une enquête sur la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, en requalifiant les motifs de l’enquête, passant d’une enquête pour « abus d’autorité » à une enquête pour « complicité de détournement de biens publics et complicité de faux ». Les faits retenus sont beaucoup plus graves car passibles de 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende, contre 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende pour « abus d’autorité ».

Cette ouverture d’enquête n’est pas une surprise, mais les motifs le sont et renforcent la gravité et l’impact des accusations. Nous sommes ici devant une affaire d’État, ayant des retombées internationales et allant porter un grave préjudice à la France à cause de l’incroyable maladresse de Nicolas Sarkozy.

Christine Lagarde a été nommée au FMI suite à la démission forcée de Dominique Strauss-Kahn accusé par une personne dont la crédibilité a été mise en doute par le procureur de NY en charge de l’affaire suite à des mensonges proférés sous serment. Bien qu’ayant accès à des informations qui auraient pu permettre de contrer les rumeurs médiatiques qui ont construit une culpabilité médiatique sur des éléments erronés, le gouvernement n’a pas cherché à rétablir les faits, affichant au contraire un silence officiel qui lui permettait d’éliminer un candidat de premier ordre pour 2012 et de proposer la candidature de Christine Lagarde au FMI.

Christine Lagarde est ici poursuivie par la République Française suite à un travail approfondi de la cours des comptes dont le rapport a été repris par les députés puis le procureur de la cours de cassation. Les différents corps de l’État n’ont agi ni à la légère, ni à la va-vite ce qui met Christine Lagarde dans une situation particulièrement difficile et nécessitera toute son énergie pour sa défense. A la différence du cas DSK, nous ne sommes pas ici dans une situation parole contre parole, d’un individu contre un autre.

Le gouvernement français, Nicolas Sarkozy en tête, a choisi non seulement de ne pas défendre l’image de la France dans l’affaire Strauss-Kahn, mais pire encore, a délibérément pris le risque d’aggraver les choses en proposant à la présidence du FMI une personne qui se retrouve aujourd’hui accusée de faits passibles de 10 ans de prison. En somme, et même si comme cela semble possible les charges devaient être abandonnées par la justice américaine dans l’affaire DSK, l’image de la France ne pourrait être restaurée par la faute impardonnable de Nicolas Sarkozy, l’instruction du cas Lagarde prenant du temps et étant étayée par des éléments particulièrement solides.

Jusqu’à l’aboutissement de la procédure, Christine Lagarde est présumée innocente, mais à l’évidence, aux yeux du monde la France en la personne de son président a commis une faute lourde.

14 juillet : plus d’artifices que de feu


Nicolas Sarkozy avait choisi de profiter du 14 juillet pour gonfler son torse si peu présidentiel.
Une visite à nos troupes en Afghanistan suivie de la martiale parade annuelle aurait dû donner quelque épaisseur à la construction de la nouvelle image Sarkozyste, pondérée, sérieuse, à la tâche, et faire oublier l’agitation stérile, le clinquant, la « blagounette » déplacée lors de sa dernière visite en Afghanistan, le tapis rouge déployé aux pieds de nos nouveaux « amis » dictateurs, les peu recommandables Kadhafi et Assad hier choyés aujourd’hui bombardés.



La blague de Nicolas Sarkozy à l'hommage funèbre… par Raoul3B

Mais voilà, Nicolas Sarkozy n’est pas que catastrophique du point de vue international et incompétent économiquement, car en dehors de sa capacité à comploter politiquement, il rate tout ce qu’il fait. En allant en Afghanistan peu avant notre fête nationale, il offrait une tribune médiatique inespérée aux talibans qui ne se sont pas privés de capter l’attention en appliquant les tristement efficaces méthodes mises au point en Irak, attentat suicide ciblé pour avoir l’effet médiatique maximum. Résultat, cinq de nos soldats morts le lendemain de son passage, un sixième le surlendemain. Le plan com’ s’en est retrouvé perturbé, et ce ne sont pas les pauvres décisions annoncées (augmenter la sécurité des militaires sur place, comme si les casernes afghanes étaient jusque là gardées comme des camps scouts) qui répareront les dégâts. Il est bien difficile d’écrire avec la retenue nécessaire due à la douleur des familles…

Suite à cet événement, la question de notre présence là-bas se repose. Il y a 10 ans, on pouvait trouver des raisons valables d’intervenir, en sachant cependant qu’il était illusoire de prétendre gagner une guerre. La légitimité et l’objectif étaient autre : intervenir massivement et sans faiblesse pour détruire un futur état terroriste. Ce qui fut fait. Mais dix ans plus tard, il est plus que difficile de voir nos soldats mourir. Certains ont dit qu’ils étaient morts pour rien. Si leur mort peut paraître effectivement absurde et évitable, leur engagement pour la France et ses valeurs ne permet pas de prétendre que ce fut pour rien. Eux ont fait leur travail et leur devoir dans l’intérêt de la France et des Français. Il n’en reste pas moins que nous devons maintenant quitter ce pays dans des délais brefs et compatibles avec la sécurité de nos troupes et de nos alliés. L’Afghanistan doit recouvrer sa souveraineté pleine et entière et assumer son destin. Nous pouvons les aider s’ils le demandent, comme un pays amis s’ils le souhaitent, mais le temps n’est plus à l’engagement guerrier de la France.

Ce 14 juillet ne fut pas seulement triste parce qu’endeuillé, il nous a rappelé que dernière la fierté de nos troupes défilant se trouvait un homme qui n’a jamais réussi à être à la hauteur de la charge et de l’honneur qui lui étaient confiés. Qu’il dégage !

Faut-il sonner le tocsin au PS ?


Peut-être aurais-dû revêtir mon vêtement de devin druidique lorsque j’expliquais la semaine dernière aux membres de ma section pourquoi ils avaient tord de considérer l’affaire DSK comme une affaire privée en dehors du PS, et qu’après Dominique Strauss-Kahn venait le tour de François Hollande (« mouillé » fort innocemment dans la très elliptique histoire Banon) puis celui de Martine Aubry qui serait attaquée sur une fumeuse suspicion d’islamisme.
Toujours est-il que cet avis semble partagé par MA qui, consciente du danger de ces rumeurs alimentées à propos, est montée à la tribune pour exprimer son rejet de ces lâches et nauséeuses pratiques.

La droite, UMP en tête, se défend naturellement d’y être pour quoi que ce soit, dommage pour eux que l’affaire DSK nous enseigne combien il faut se protéger des épidémies de coincidences qui font croiser la route de la droite française à chaque fois que l’on pose une question (le chef de la police de NY, le demi-frêre chez Carlyle, les services secrets au Sofitel, les braves petits militants qui sont les premiers à connaître l’affaire et à établir un lien entre l’hôtel et l’aéroport, le bon site Atlantico qui de la Porsche à Banon en passant par NY devient un as du scoop, en attendant la suite).

Chacun se fera son opinion, mais au pays des Korrigans, lorsque l’on réussit à faire le lien entre tant de coincidences et que l’on est en mesure de prédire la suite, c’est soit que l’on touche à la vérité, soit que l’on est bon pour ouvrir un service de divination druidique sur internet. Que dois-je faire selon vous ?

Mon propos du jour n’est cependant pas de traiter du e-chamanisme, mais de dire ma préoccupation. Si d’un côté Nicolas Sarkozy ne peut pas gagner cette élection et risque même d’être victime du souffle de contestation révolutionnaire qui court autour du bassin méditerranéen tant il révulse les Français, y compris de droite, d’un autre côté, du notre, je ne vois au PS que des attitudes défensives, un manque de puissance et de force qui renverse la table et abat les obstacles.

Le sentiment de colère et de rejet qui anime les Français est laissé sous la serviette de plage.

Le sentiment de profonde injustice que je perçois chez les sociaux-démocrates ne reçoit aucun relais.

C’est insupportable ! Une bulle de colère est il me semble en train de croitre et d’accumuler une puissance inédite alors que la droite semble se spécialiser dans une forme étrange de politique et que la gauche nous la joue premier de la classe préparant sa copie dans un monde à part. Que nous avons du mal à être à la fois rationnel et en phase avec les émotions de la France, à être stratège et « à la castagne », à tracer le plan de bataille et à donner son sang sur le champ de bataille !

Depuis ce week-end, une nouvelle voie semble s’être ouverte, et si elle est toujours favorable à la gauche, elle met en danger le futur candidat PS quel qu’il soit. Toutes ces affaires, implicitement et très probablement involontairement, poussent dans une direction : si le PS ne réagit pas, si les candidats déclarés ou à venir ne réagissent pas, les Français vont être amenés à voter Eva Joly parce que c’est une juge, parce que le pouvoir judiciaire apparaît depuis le début du quinquennat sarkozyste comme le pouvoir qui s’oppose aux sarkozystes, plus encore que le pouvoir législatif où l’opposition est naturellement minoritaire, plus que les médias qui comme on l’a vu avec DSK sont prompts à relayer n’importe quelle histoire même mal ficellée.
On peut voir dans la probable et surprenante victoire de Joly sur Hulot une première preuve de ce que j’avance. Si j’ai raison, la deuxième viendra d’une hausse rapide de sa popularité. Il sera alors un peu tard pour s’exciter sur la cloche…

Alors oui la gauche va gagner 2012, et sans doute que l’assemblée sera plutôt PS (nouvelle cohabitation inédite si Joly est effectivement à l’Elysée), mais il faut aujourd’hui sonner l’alarme pour que notre candidat soit mieux qu’acceptable, mieux que simplement correct et capable de faire correctement le job. Pour l’heure, il m’apparaît qu’un tel candidat est soit empêché à NY, soit en sommeil estival, soit inconnu à ce jour. Ce n’est pas acceptable, sonnons le tocsin jusqu’à en faire vibrer nos os et nos âmes, montons à l’assaut et balayons le théâtre des ombres sarkozystes, nous devons nous battre pour pouvoir reconstruire la France !

Liberté, Egalité, Fraternité : Appel de Thorens-Glières

En 2004, à l’occasion de l’anniversaire des 60 ans du programme conseil national de la résistance, un premier appel avait été lancé :


Appel du Conseil National de la Résistance par Baptiste_L06

Cet appel a été prolongé le 14 mai dernier à Thorens-Glières.


Appel de Thorens-Glières

La substance de l’appel de Thorens-Glières :

Avec l’association « Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui » nous appelons tous les partis politiques, toutes les candidates et candidats à un mandat public dans le cadre des élections présidentielle et législatives de 2012 à prendre 3 engagements qui mettront réellement en application la devise républicaine « Liberté Egalité Fraternité ».

Premièrement, afin de garantir l’égalité :

Lancer immédiatement le travail législatif et réglementaire qui permettra de reconstituer les services publics et institutions créés à la Libération pour aller vers une véritable démocratie économique et sociale. Possible en 1944, cette démarche l’est d’autant plus aujourd’hui alors que le pays n’a cessé de s’enrichir depuis. Droit à la santé pour tous, droit à une retraite, droit à l’éducation, droit au travail, droit à la culture demeurent les seuls véritables garants de l’égalité républicaine. Une égalité qui n’a de sens que dans le respect du droit des étrangers.

Deuxièmement, afin de garantir la liberté :

– Approfondir la forme républicaine du gouvernement afin de séparer clairement les pouvoirs et renforcer la démocratie parlementaire au détriment de notre régime présidentiel personnalisé.

– Développer de nouvelles pratiques de la démocratie dans laquelle l’action de la société civile sera reconnue et restaurer les conditions du principe d’ailleurs défini à l’article 2 de la constitution actuelle : « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

– garantir la qualité du débat démocratique et la fiabilité des contre-pouvoirs, en assurant à nouveau la séparation des médias et des puissances d’argent comme en 1944.

Ces 3 axes de débats devront aboutir à une démarche souveraine d’ « Assemblée constituante » vers de nouvelles pratiques républicaines.

Troisièmement, afin de garantir la fraternité :

Travailler les coopérations avec les peuples et les pays, en refusant l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.

Favoriser résolument des solutions soutenables pour les équilibres écologiques, dans les limites de développement compatibles avec la survie humaine.

Écarter de la marchandisation totale les besoins vitaux de l’être humain comme l’eau, la nourriture et l’énergie.

Pour mémoire, j’avais pris ce programme du CNR comme point de départ du texte « Refondations, PS, Socialisme et Social-démocratie, Le dormeur doit se réveiller« 

Socdem Inside

Finalement, Pierre Moscovici a renoncé à y aller en notre nom, nous expliquant le pourquoi. Explication rationnelle, mais ayant un petit faible pour Dan Ariely, je sais aussi que nos décisions sont issues de facteurs dont la clarté est rarement évidente.

Dont acte, la politique est ce qu’elle est et depuis l’improbable déterminisme de l’empêchement de DSK, il est devenu difficile de me surprendre.

Ce qui m’ennuie objectivement le plus, c’est que les choix qui s’offrent à chacun de nous ne sont en rien évidents, transcendants, et du coup les sociaux-démocrates se déterminent en ignorant la question d’Ariely « avons-nous le contrôle de nos propres décisions » ce qui les amènent à faire des choix différents avec les mêmes variables, et nous amènera donc à nous opposer avec les mêmes arguments pour des candidats différents. Comme j’ai de l’humour, je trouve la situation cocasse et comme j’ai le sens pratique je propose à mes amis sociaux-démocrates d’utiliser le logo « Socdem Inside » sur leur blog ou pour leur avatar, histoire de ne jamais oublier qui nous sommes vraiment et de ne pas nous affronter même lorsque nous soutenons un candidat différent en attendant la fin de l’automne.

Pour ceux qui ne connaissent pas Dan Ariely :

 



L’honneur socdem et la fierté de la France


À l’évidence, 2011 ne manquera pas d’inspirer tragédiens et romanciers. Quatre révolutions autour du bassin méditerranéen, la Grèce en quasi faillite, le Portugal, l’Espagne et sans doute l’Italie et la France aspirés à terme dans une spirale de dislocation financière. Et en France, les contre-coups de la déflagration Strauss-Kahn : il n’est pas sûr que Dominique soit coupable des accusations portées contre lui, mais à l’évidence l’onde de choc est arrivée dans les salons parisiens du pouvoir si l’on en juge par l’affaire Tron et la dénonciation de Luc Ferry.

Est-ce juste un hasard ? Certains répondront que lorsque des événements improbables se déroulent simultanément, le hasard n’est pas de la partie. Qu’est-ce donc alors ?

La fin d’un système il me semble. Les systèmes politiques méditerranéens donnent tous les signes de fin de cycle. Défiance des peuples et rejet du pouvoir, aristocraties politico-financières perdant le sens des échelles de richesse et de sa répartition, acceptation d’écarts à la loi pour ces mêmes élites qui par ailleurs n’en méritent que de plus en plus rarement le nom, perte de l’intérêt général et du destin commun. Il est à noter que le premier à tomber n’a pas été Berlusconi pour ses affaires de mœurs, ou Sarkozy pour son incapacité à incarner la fonction présidentielle et à représenter la France, mais DSK l’un des très rares justement à être reconnu mondialement pour ses capacités et ses résultats dans la réforme, pour son combat cherchant à remettre le social au niveau des impératifs économiques. Depuis qu’il s’est retrouvé prisonnier à New York, la dislocation s’est accélérée : plus personne pour stopper le dépeçage grec, plus personne pour empêcher la reprise en main du FMI par les groupes financiers appuyant la candidature de l’une des leurs en la personne de Christine Lagarde (elle a fait une très grande partie de sa carrière dans l’un de ces groupes).
Le cas de cette dernière est d’ailleurs très intéressant : elle aussi est prise dans un maelström judiciaire, tempête d’ailleurs beaucoup plus fondée que les accusations contre Georges Tron car, à la différence de ce dernier et sans préjuger des faits et de leurs conséquences, l’accusation portée contre Lagarde n’est pas parole contre parole, mais issue d’une procédure de contrôle menée par la cours des comptes et relayée par le parlement. C’est la République qui accuse Christine Lagarde !

Comment sortir de cette fin de cycle ? D’abord en en accélérant le dénouement. J’invite chacun et chacune à libérer sa parole, mais aussi à le faire sans haine ni esprit de revanche. Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, la déliquescence des mœurs du pouvoir n’est pas une question de machisme (il faut vraiment être naïf ou partisan pour croire qu’une femme de pouvoir ne peut être qu’une sainte – on se rappellera par exemple l’empire Ottoman lorsqu’il était dirigé par les femmes), mais une question d’affaiblissement des organes de contrôle et de démission de l’esprit citoyen. Indignez-vous, indignons-nous ! Mais surtout arrêtons de nous comporter comme tous ces jeunes dont l’indignation consiste à être « contre » et à ne pas croire qu’il y a au sein des partis un souffle et une force suffisante pour renverser la table et monter sur le char.

Ensuite en tenant compte du fait que la République est soumise à de nouvelles règles d’information, qu’on ne peut plus avoir des procédures judiciaires napoléoniennes lorsque twitter ou dailymotion sont en mesure de créer les conditions d’un procès sans règle devant l’agora. Je l’ai écrit et je le redis, cette nouvelle donne de l’information immédiate et universelle pose avec force les conditions et la nécessité de nouvelles dispositions constitutionnelles. Les femmes et les hommes politiques sont faillibles, ce qui n’est pas grave si les dispositions nécessaires sont mises en place.

Enfin, il faut se préparer à crier « dégage » au pouvoir en place certes, mais aussi à tous ceux qui veulent ou croient pouvoir maintenir ce système vivant. J’espère simplement que personne n’aura besoin de s’immoler pour cela. Et je crois qu’il est de l’honneur des sociaux-démocrates en particulier, de faire sonner le « démocrate » bien haut pour que la France puisse à nouveau être fière de montrer son visage au monde.

Emission de LCP

« ça vous regarde » de LCP a consacré une émission sur le rôle des médias quant à leurs relations et leur travail sur la vie privée des politiques.

L’émission est intéressante mais elle reste fuyante sur un point : les médias sont très prolixes sur les récits lorsque les portes sont grandes ouvertes mais toujours très absents sur les récits de situations actuelles.
Les Invités :

  • André Vallini, député PS de l’Isère
  • Bastien Millot, communicant politique et ancien numéro 2 de France Télévisions
  • Daniel Dayan, sociologue des médias et chercheur au CNRS
  • Hélène Pilichowski, journaliste politique au Dauphiné Libéré

On se reportera également à « Sexus Politicus » ou encore à « Belle amie » si l’on préfère les récits à la Maupassant.