Législatives de Brest rural : fin de premier tour en fanfare pour Jean-Luc Bleunven

L’échéance du premier tour de la campagne législative est maintenant tout proche, et le moins que l’on puisse dire c’est que le soutien que nous avons ressenti sur les marchés s’est mué en enthousiasme hier soir à Saint-Renan : encore un peu et il aurait fallu pousser les murs comme vous pouvez en juger sur les photos de la réunion.

 

Autre motif de satisfaction, même si la campagne a été un peu compliquée à mener à gauche à cause du contexte de l’accord sur les désaccords et le nombre des candidats, cela n’a pas dérapé et l’esprit de responsabilité a prévalu aussi bien chez Magali Deval que pour Jean-Luc Bleunven, ce qui nous permet d’aborder le second tour avec sérénité quel que soit le résultat du premier.

NB : pour des raisons de respect de la loi électorale, je ferme la possibilité de poster des commentaires sans contrôle jusqu’à lundi.

Bon vote !

Législative sur Brest Rural : la semaine de Jean-Luc Bleunven

 

La campagne officielle ne débutera que lundi, mais notre candidat divers gauche Jean-Luc Bleunven a déjà troqué ses bottes d’agriculteur pour ses baskets de marathonien en campagne électorale.

 

Le résumé de la semaine en images :

  • Participation de J-L Bleunven à Ar Redadeg (Course de relais pour la transmission de la langue bretonne)

 

  • Présentation d’Elyane Pallier qui sera la suppléante de Jean-Luc Bleunven pour ces législatives en Iroise.

 

  • Première réunion publique à Plouzané.

Vous avez sans doute également vu les premières affiches de campagne apposées dans les diverses communes de la troisième circonscription du Finistère.

L’équipe de campagne de Jean-Luc est désormais sur le pont pour faire gagner la gauche dans notre circonscription qui est restée trop longtemps aux mains d’une droite qui en dix ans a mené le pays dans la situation catastrophique que nous connaissons actuellement.

Les candidats sont désormais tous connus et de tous ces candidats, Jean-Luc Bleunven est celui qui est à la fois le mieux ancré localement à gauche et celui dont on peut être certain qu’il soutiendra et votera toutes les lois du gouvernement Ayrault, sur tous les sujets y compris agricoles, énergétiques, militaires et internationaux. C’est pour cela qu’il a reçu un très large soutien des militants et des élus de gauche, y compris EELV et PS.

 

 

Brèves de campagne législative sur Brest rural : Elyane Palier suppléante de Jean-Luc Bleunven

La suppléante de Jean-Luc Bleunven pour les législatives en Iroise est désormais connue, il s’agit d’Elyane Palier, 56 ans, mariée et mère de trois enfants. Elle est conseillère municipale d’opposition sur la commune de Locmaria-Plouzané, et responsable du centre social de Kerangoff.

Autres nouvelles de la circonscription :

  • la candidate radical de gauche est connue, il s’agit de Christiane Migot
  • et la candidate EELV M. Deval a fait savoir sur le canal numérique de La Gauche en Iroise : Parlons ! qu’elle se désisterait au deuxième tour pour le candidat de gauche arrivé en tête si le cas se présentait :

Eelv Abers-Iroise Si Magali Deval appelle tous les candidats de gauche à se rassembler au second tour c’est évidemment qu’elle soutiendra le(a) candidat(e) arrivé(e) en tête lors du premier tour.

Certains dans la nouvelle opposition auraient aimé présenter les différentes candidatures de gauche comme un signe de division, à l’évidence si tous les candidats de gauche se réunissent derrière celui ou celle qui arrivera en tête du premier tour, nous avons au contraire en Iroise l’exemple d’une pluralité au service de la démocratie alliée  à un soucis de responsabilité et d’efficacité politique au second tour.

Je m’en réjouis et je suis sûr de ne pas être pas le seul !

Vous pouvez suivre les débats sur le réseau numérique de la gauche en Iroise, le changement c’est maintenant, rejoignez-nous :

 

 

 

Brève de campagne législative : AG de la 3ème circonscription

Hier soir s’est tenu une assemblée générale de la 3ème circonscription. Il y a eu deux temps très différents pendant cette assemblée générale qui n’avait pas vocation à décider de quoi que ce soit  puisque les décisions collectives ont été déjà prises à l’automne dernier.

Pour mémoire, les militants de la circonscription de Brest rural ont clairement dit à l’époque, à une très large majorité, qu’ils acceptaient de facto « l’accord sur les désaccords », mais qu’ils ne s’engageraient pas collectivement aux côtés de Magali Deval dans la campagne, qu’ils ne présenteraient pas de candidature PS dissidente, et qu’ils ne présenteraient pas de suppléant PS auprès de la candidate EELV, chacun étant libre de s’engager à titre personnel dans la campagne de son choix du moment qu’il le faisait dans des limites compatibles avec nos valeurs, l’accord national, le vote local, et un dernier impératif qui était de faire élire François Hollande et pour les législatives, de contribuer à la création d’une majorité au parlement.

Dans un premier temps, même si les échanges ont été fermes du point de vue des différentes orientations, il s’est dégagé une réelle volonté d’acter des deux campagnes qui s’ouvraient pour Jean-Luc Bleunven et Magali Deval, et de mener ces campagnes dans un esprit de respect mutuel.

Jean-Luc Bleuven a par ailleurs fait passer le message (il n’était pas présent) qu’il se désisterait sans aucune hésitation pour le ou la candidate de gauche qui arriverait en tête du premier tour au cas où cela ne serait pas lui. Je ne connais pas à ce jour la position de M. Deval, de B. Seys ou de la probable candidate radicale de gauche.

Nous aurions pu en rester là si en toute fin d’AG, Pierre Karleskind n’avait pas pris la parole et à contre-courant de la réunion, n’avait pas annoncé qu’il se présentait comme suppléant auprès de M. Deval. Cela m’a laissé le goût d’un étrange décalage d’une position d’appareil contre une réalité de militantisme local. Le choix de P. Karleskind lui appartient, mais son expression n’a pas été très heureuse, j’en veux pour preuve la position d’André Jugan sur le blog de P.K. aujourd’hui :

C’est sans doute parce que tu es jeune que tu méconnais le travail de fond réalisé par les plus anciens, y compris celui qui t’a permis d’être élu régional ! Moi c’est à eux que j’ai pensé dimanche soir! Et je me suis dit que je ne m’étais pas trompé depuis plus d’un an quand je disais que cette circonscription était gagnable par la « GAUCHE » alors que vous l’aviez sacrifiée sans penser aux militants de toujours.
Et j’ai pensé à ma lettre de démission du rôle de délégué restée dans les cartons de la Fédé mais dont je souhaite que tous les adhérents de la 3e soient destinataires. C’est pourquoi je la mets en fin de commentaire afin que celles et ceux qui lisent ton blog en soient informés car j’ai rencontré hier soir des militants qui découvraient le problème jamais abordé ou au mieux éludé en réunion de ta section.
Pierre les électeurs de la 3e savent lire et ne votent pas seulement en lisant les images et donc le logo du PS!
On ne va pas se battre et se déchirer devant les électeurs qui veulent une victoire de la « GAUCHE » dans sa diversité et donc la donc la victoire d’un « DIVERS GAUCHE » membre de l’U.E S.R , ce que ne serait pas la candidate EE.LV.
Et ni les menaces déguisées ni les accusations de responsabilités en cas de dé faîte de la gauche ne nous feront changer de cap.
J’espère que tu as compris que ton intervention comme celles de tes copains n’ont fait qu’accentuer la volonté des adhérents de faire gagner J.L BLEUNVEN. qui a déjà pris l’engagement d’un désistement républicain à l’issue du premier tour. Oui il est de gauche, cette gauche qui existe sur la circonscription en dehors de toutes les étiquettes et de tous les logos!

DEMISSION du DELEGUE de la 3e CIRCONSCRIPTION
Adressée au Premier Fédéral
Et aux membres du secrétariat fédéral et du Conseil Fédéral
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Chers amis, chers camarades

En cette période troublée, provoquée par un accord imposé par le national, sans concertation ni consultation des adhérents, sans véritable discussion mais entériné par un vote en Conseil Fédéral que je considère manipulé, je veux vous dire le fond de ma pensée.
Ma conception de la politique n’est pas celle de la compromission ni du maquignonnage.
J’ai adhéré à un parti se réclamant de la démocratie et du respect des adhérents mais qui, finalement, n’en tient aucun compte.
Cet « accord des désaccords » était sur les rails depuis plusieurs mois et sans doute était-il déjà pratiquement signé quand nous en avons eu connaissance.
Pierre Karleskind, dès le mois de mai ou juin me disait d’ailleurs: c’est ça ou un chèque donné aux Verts !!!
Il fallait sauver le parti des Verts de la faillite et, pour cela, il fallait leur donner les moyens de survivre à travers des circonscriptions qui leur permettront de recevoir des financements tout au long de la prochaine mandature, qu’ils les emportent ou finissent dans les conditions de la règle de financement des partis politiques dont voici un extrait :

« Les élections législatives servent certes à désigner les députés qui siègeront à l’assemblée nationale mais elles permettent également de financer en partie les partis politiques. A chaque siège de député correspond une somme gagnée par son parti politique (44.000 Euros en 2007). D’autre part si un parti politique présente au moins 50 candidats dans autant de circonscriptions et qu’il réalise au minimum un score de 1% des voix, chaque voix lui rapporte 1,63 euros par an pendant la durée du mandat (5 ans sauf en cas de dissolution de l’assemblée »

Faut-il une Explication plus claire de l’accord des désaccords ?

Vous avez là le fond de cet « accord » mais, en même temps, les raisons intolérables du sacrifice du travail des militants qui avaient le sentiment et la fierté d’avoir fait progresser le P.S sur ce territoire depuis des décennies.

Si encore on était certains de la loyauté des Verts vis-à-vis du Président que j’appelle de mes vœux et pour lequel je ferai campagne : François HOLLANDE.
Mais non !
Vous aurez un candidat EE.LV qui va faire une campagne présidentielle différente et en opposition à celle du P.S.
Puis vous irez soutenir ce même candidat EE.LV lors de la campagne des législatives alors qu’il aura qui aura fait une campagne présidentielle différente ?
Cela dépasse mon entendement et les limites de ce que je peux accepter.
C’est pourquoi, je vous informe de ma décision de démissionner du rôle de Délégué de la Troisième circonscription.
Personne n’est indispensable et je suis sur que vous trouverez quelqu’un sachant rester à sa place et qui travaillera en bon petit soldat : Aux ordres du supposé collectif quand la décision n’a même pas été discutée !
Pour ma part je soutiendrai un(e) candidat(e) divers gauche, adhérent si possible à l’U.E.S.R et faisant campagne pour les mêmes valeurs et sur les mêmes bases que François Hollande.
Tout simplement un candidat fiable et qui partira pour gagner.
Pas un candidat dont le seul objectif est de perdre avec le plus petit écart possible !
Vous avez bien lu, ce sont les paroles prononcées par des « socialistes » prêts à soutenir le candidat vert.
Et si vous estimez que je ne suis plus dans les lignes vous m’exclurez !

Je vous souhaite bon courage !

André JUGAN

J’espère à titre personnel que l’esprit de la première partie de la réunion d’hier soir primera, pas l’écart de la seconde partie.

((( http://wordpress.bloggy-bag.fr/2012/05/11/breve-de-campagne-legislatives-ag-de-la-3eme-circonscription/ )))

Mon engagement pour les législatives en Iroise

Avec la présidentielle, nous avons franchi victorieusement la première étape de la reconstruction de la France après les 10 années de gouvernement UMP. Cette victoire ne sera complète et n’aura de sens que si elle est suivie d’une victoire aux élections législatives permettant de dégager une majorité forte et cohérente. Rappelons d’ailleurs qu’un certain nombre des propositions de notre programme nécessite une majorité des 2/3 du congrès, et pas seulement une majorité simple.

En ce qui concerne la troisième circonscription du Finistère, les résultats obtenus à la présidentielle vont dans le sens de ce que nous annoncions : la circonscription est gagnable par la gauche. Je ne prendrai pour l’illustrer que l’exemple de Plougonvelin : ma commune jusqu’ici était nettement acquise à la droite, pourtant dimanche elle n’a donné qu’une avance de 2 voix à Nicolas Sarkozy. Ces deux voix sont pour moi le symbole du peu d’espace qu’il nous reste à franchir pour gagner.

Notre circonscription de Brest rural a été depuis plusieurs mois l’objet d’âpres échanges autour de l’accord EELV-PS qui nous contraint à une candidature unique EELV à la législative en dépit de l’absence rationnelle de possibilité de victoire. Les raisons des difficultés de l’application locale de cet accord sont multiples :

  • le non-respect des statuts du PS et comme ces derniers le prévoient, la consultation et avis des adhérents. Jamais il n’y a eu de consultation ni d’explication car le jour où cette explication devait être donnée par le premier fédéral à Plouzané la réunion a été annulée pour faire voter le conseil fédéral dans l’urgence.
  • la non-participation d’EELV aux primaires de la gauche qui ont rencontré un fort engouement dans notre circonscription
  • la non-prise en compte dans l’accord EELV-PS du Front de Gauche qui s’est révélé être une force incontournable pour constituer une majorité
  • l’incompatibilité idéologique de certaines prises de position et idées pouvant amener à ne pas voter les lois qui en découlent
  • le malaise exprimé par les militants, aussi bien chez EELV qu’au PS
  • la faiblesse marquée de l’électorat pro-EELV dans la 3ème circonscription du Finistère avec en particulier un fort électorat affichant une position opposée aux propositions EELV.
  • la campagne présidentielle manquée d’Eva Joly
  • et tout dernièrement l’incroyable annulation de l’investiture des candidatures EELV suite à une plainte de militants EELV contre les instances de leur parti.

À l’heure où j’écris ces lignes, je ne suis pas en mesure de savoir si la candidate désignée il y a quelques semaines sera oui ou non la candidate re-désignée à l’issue du nouveau processus d’investiture. Tout ceci n’a pas de sens, nous ne pouvons pas décemment nous présenter devant les électeurs en persévérant dans une direction qui aboutit à une telle impasse qui avait d’ailleurs été identifiée comme telle dès le départ.

J’ai écrit lundi que pour espérer conclure un accord gagnant, il nous fallait du courage et de la clarté. Au regard de ce qui s’est passé jusqu’à ce jour autour de cet accord, rien n’a été clair, et je ne suis pas sûr que le courage consiste à se cacher derrière une décision nationale rejetée aussi bien à EELV qu’au PS.

Je suis un citoyen, un militant PS, mais il se trouve aussi que j’ai une troisième qualité dans cette histoire, à savoir que je suis techniquement toujours le seul et unique candidat PS légitime à l’investiture aux législatives dans la troisième circonscription du Finistère, et qu’aussi étrange que cela paraisse, cette candidature n’a ni été invalidée, ni pu être soumise au vote des militants. Je ne vais naturellement pas compliquer la situation en faisant valoir mon droit à l’investiture, mais il me paraît important de trancher, avec courage et clarté justement.

À cause du retard pris et du blocage entre l’administration du parti et les militants, il paraît impossible de désigner un candidat PS.

À cause de la situation décrite ici, il paraît impossible de continuer dans ce qui est une impasse.

La circonscription est gagnable, mais il faut un candidat de gauche déjà en lice pour gagner, et il n’en reste plus que deux parmi tous ceux qui pourraient effectivement soutenir un accord de gouvernement autour de François Hollande : Jean-Luc Bleunven et Bertrand Seys. Des deux, c’est Jean-Luc Bleunen qui affiche la plus nette proximité idéologique avec le programme du PS et qui est de plus un membre actif de l’U.E.S.R (Union des Élus Socialistes et Républicains – ce qui n’est d’ailleurs pas le cas de Magali Deval).

Ma position, qui n’engage que moi, sera donc rationnelle, claire et aussi courageuse que possible, je n’attendrai pas un n-ième rebondissement : comme un certain nombre de sympathisants, militants ou élus PS & EELV, j’apporte mon soutien plein et entier à Jean-Luc Bleunven pour qu’il arrache la troisième circonscription à la droite et aille à Paris soutenir notre futur gouvernement et défendre les intérêts des citoyens d’Iroise.

((( http://wordpress.bloggy-bag.fr/2012/05/08/mon-engagement-pour-les-legislatives/   )))

 

Elections législatives 2012 : un candidat divers gauche pour Brest Rural

Nous avons relayé plusieurs fois sur ce blog le malaise que provoquait auprès des militants et sympathisants, l’absence d’un candidat socialiste, radical de gauche ou proche de ces deux partis qui avaient participé aux primaires à l’automne dernier.

La politique comme la nature ayant horreur du vide, Jean-Luc Bleunven maire de Plabennec s’est donc déclaré cette semaine.

Nulle doute que nous reviendrons sur le parcours de ce candidat.


Victoire de Jean Luc Bleunven et de sa liste… par VivrePlabennec

Brêve de campagne en Finistère : l’histoire de « cons » de la semaine

La campagne électorale continue de battre son plein à gauche et nous préparons toujours activement la venue de Benoit Hamon mercredi prochain.

J’ai également remarqué que les militants du FN étaient de sortie pour coller les affiches de leur candidate qui a mis un point final à l’interminable drame familial rejoué à toute les élections présidentielles : la famille LePen aura-t-elle ses 500 signatures pour pouvoir se présenter ?

Et une fois encore, le « miracle » s’est produit, la fille comme son père pourra concourir. Ouf, on a eu peur pour la démocratie !

Côté UMP, cela semble également se préciser puisqu’ils se sont décidés à présenter leurs candidats à la législatives. Et j’ai peut être également trouvé pourquoi l’UMP finistérienne en général et Marguerite Lamour en particulier mettaient si peu d’entrain à entrer en campagne.

Il y a certes un bilan apocalyptique qui peut difficilement être défendu sinon avec une incroyable dose de mauvaise foi et de cynisme, mais il y a aussi une gêne certaine à représenter l’UMP et le sarkozysme lorsque l’on est Breton avec un peu de mémoire. En effet, il n’y a pas que les Basques qui aient quelques sujets de récriminations envers le naufrageur de la France, il n’y a qu’à se souvenir de ses déclaration de mai 2007 alors qu’il devait venir en terre Bretonne : « Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte! ».

Et qui l’accompagnait pour cette mémorable lecture des cartes du Corsen ? Notre députée sortante Marguerite Lamour qui depuis 10 ans vote sans broncher les lois des pirates de la République ! Il est plus que temps pour Messire Hervé de Porzmoguer de reprendre la mer et d’aller faire exploser les vaisseaux ump en mai puis en juin !

Présidentielle 2012 : analyse à la mi-temps

Tous les candidats sont en lice depuis plusieurs semaines, ils ont eu le temps de dévoiler leur stratégie et leurs principales orientations et idées programmatiques.  L’élection n’est pas jouée, mais on peut déjà faire un bilan et un certain nombre de constats.

Les gagnants

Les socialistes ont incontestablement gagné une première bataille sur eux-même. Ce parti qui a failli exploser après 2007 fait aujourd’hui plaisir à voir et à être vu. La mobilisation interne est exemplaire et nos déplacements tant en meeting que sur les marchés sont accueillis très favorablement. Les Finistériens pour ne citer qu’eux, sont manifestement impatients de voter Hollande à la présidentielle, et Richard Ferrand, Chantal Guittet, Gilbert Le Bris, Patricia Adam, Marylise Lebranchu, Annick Le Loc’h et Jean-Jacques Urvoas à la législative. Il ne manque plus qu’une candidature PS en Iroise aux législatives sur la 3ème circonscription pour que le tableau soit parfait !

Autre gagnant, le Frond de Gauche qui a réussi à rassembler la gauche radicale. Il restera à Jean-Luc Mélenchon à construire quelque chose sur la durée en évitant les écueils de certaines dérives et à trouver sa place dans une politique gouvernementale de gauche.

Les perdants

En plus de ceux qui ont jeté l’éponge à gauche (Chevenement) comme à droite (Borloo, Boutin, Morin, Nihous), il y a deux grandes victimes de cette première partie de campagne : la gauche « révolutionnaire » (Arthaud, Poutou qui n’arrivent pas à remplacer Besancenot) et EELV.

L’échec de la gauche révolutionnaire montre clairement, une fois encore, que les Français n’attendent pas le grand soir qui casse tout, mais bien une politique menée par une équipe qui sait où elle va.

Le cas d’EELV est particulièrement singulier puisque les circonstances actuelles (bascule climatique, rupture énergétique, …) auraient dû les aider à capitaliser sur leurs positions. Mais les Français ne les suivent pas, et à l’évidence font même confiance aux autres partis pour mettre en place une politique environnementale cohérente en phase avec leurs attentes et les exigences de l’économie. Le PS en particulier qui a fait l’effort de sa remise en question sur le sujet apparaît plus crédible en matière de politique économique, sociale et environnementale que les écologistes.

Suite à maintes erreurs électorales, à un positionnement politique non approuvé par les Français, à des difficultés financières qui vont être aggravées par cette campagne, l’avenir de ce parti est posé et il risque fort de redevenir ce que finalement il est profondément, une fédération d’associations qui défendent des causes environnementales.

Reste le cas Sarkozy et celui de l’UMP. Quel étrange bonhomme ! Depuis le début de son mandat, il aura vraiment fait tout et n’importe quoi, et depuis ce début de campagne, dit et promis tout et n’importe quoi. Son dernier éclat en date par la voix de son « collaborateur » François Fillon est particulièrement consternant puisqu’il prétend dire à chacun et chacune ce qu’il est politiquement « bon » de mettre dans l’assiette familiale pour résoudre un non-problème d’abattage. On comprend que beaucoup dans les cabinets ministériels ont commencé à chercher un point de chute pour le début de l’été : ils ont bien analysés les sondages et compris que puisque le croisement des courbes d’intention de vote ne s’est pas effectué depuis 15 jours, un vent de sauve-qui-peut s’était levé à l’UMP. Il est d’ailleurs tout à fait incroyable que le staff UMP ait lui-même affirmé qu’il fallait que ces courbes se soient croisées dans les jours suivants la déclaration d’entrée en campagne de Sarkozy sinon c’était « foutu » !

Conclusion

Le combat ne sera terminé qu’au début de l’été, lorsque les Français auront envoyé une majorité PS à l’assemblée nationale. Or ce combat n’est pas du tout gagné actuellement. Sarkozy est mal parti, mais d’une part il n’est pas encore battu et d’autre part le niveau électoral de l’UMP est sans doute supérieur à celui de son calamiteux chef. Nous devons mener de front les deux batailles, avec comme priorité l’élection de François Hollande, mais aussi avec l’idée d’un nécessaire prolongement pour élire une majorité législative PS-PRG. La boucle initiée avec les primaires sera alors bouclée.

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Campagne électorale en Iroise : meeting à Landunvez

J’étais hier soir au meeting PS de Landunvez mené par Pierre Maille pour soutenir la campagne de François Hollande et répondre aux questions sur le programme du candidat socialiste. Cette réunion est la première grande rencontre politique depuis la venue de François Hollande à Brest il y a quelques semaines, et elle sera suivie d’une série où interviendront en particulier François Marc et Jean-Jacques Urvoas.

Lorsque l’on arrive à ce genre d’événements, la première question qui vient souvent à l’esprit est de savoir s’il y aura beaucoup de monde, si ce sera un succès de participation. Question d’autant plus forte que nous nous trouvions à un jet de bulletin de vote du fief de la députée UMP sortante. Tout le monde a rapidement été rassuré en voyant qu’il a fallu trouver de la place en fond de salle pour installer de nouvelles chaises pour les derniers arrivants. Oui, les citoyens d’Iroise ont bien répondu présent, ils montrent un réel intérêt pour le candidat socialiste.

Les échanges avec la salle furent à la fois cordiaux (on est loin dans notre circonscription pourtant forte en caractère des échanges au piment d’espolette servi hier à Nicolas Sarkozy) mais aussi teintés d’une vraie inquiétude sur les difficultés du quotidien, de la précarité ressentie par chacune et chacun lorsqu’un accident de la vie arrive et que l’on s’aperçoit que les services publics ont tellement été mis à mal, que les budgets ont tellement été coupés, que l’État commence à être aux abonnés absents.

Prise en charge des personnes âgées, handicapées, aides aux veuves et veufs, petite enfance, chômage, … les 10 années de politique de l’UMP touchent durement les Français dans leur quotidien, et malgré la retenue et la pudeur des gens d’ici, on sent plus qu’une attente envoyée en direction de la gauche. Cette élection n’est pas simplement l’expression d’un espoir de changement de couleur gouvernementale, il s’agit vraiment je crois d’une injonction de remettre les choses dans l’ordre, de reconstruire la société française détruite par le sarkozysme. Nous avons le devoir d’y répondre, dans les promesses de notre programme aujourd’hui, mais surtout dans les actes dès le début de l’été.

Si nous ne le faisons pas, si la situation devait s’aggraver, alors je craints fort que les émeutes de la Réunion ne soient que le présage de ce qui pourrait se passer en métropole. Le PS mène une campagne réfléchie, bien construite, tant mieux. Il faut cependant maintenant monter en puissance de combat, allier le refus viscéral de la destruction sarkozyste à la construction rationnelle du futur. Les Basques l’ont manifesté avec force, les Bretons d’Iroise le font paraître avec plus de retenue : ces élections présidentielles et législatives ne sont pas seulement un enjeux de remplacement d’un personnel politique qui a échoué, ce sont des élections pour panser les plaies de 10 ans d’incurie et pour reconstruire notre société, notre pays.

Voilà ce que j’ai ressenti et entendu hier soir à Landunvez, voilà pour quoi je veux me battre aujourd’hui et demain.

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Politique énergétique en nord Finistère

Le ministère de l’industrie vient d’annoncer en présence du président de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, que le site de Landivisiau était retenu pour l’implantation de la future centrale électrique à cycle combiné au gaz dont le démarrage devrait être effectif en 2016. Cette annonce s’inscrit dans le pacte énergétique breton destiné à sécuriser l’approvisionnement en électricité et connu sous le nom Triskell Breton.

Un plan nécessaire et porté par les socialistes bretons

La région Bretagne ne produit qu’un peu plus de 8% de l’électricité qu’elle consomme, et l’on sait que la demande va être croissante dans le futur. Les habitants comme les entreprises demandent plus d’énergie, il faut donc répondre à cette demande par plusieurs moyens.

Produire pour sécuriser

D’abord à court-moyen terme, en augmentant les capacités de production par des moyens qui allient puissance et souplesse. Les centrales au gaz ne sont pas idéales du point de vue rejet de CO2, mais à court terme, elles répondent à l’exigence de notre société et de ses citoyens. C’est pourquoi les élus PS nord finistériens soutiennent le Triskell Breton alors que d’autres partis ou comités le combattent. Il serait bon d’ailleurs que la candidate EELV à la législative dans la troisième circonscription du Finistère (Brest-rural) clarifie sa position sur le sujet et donne sa position aux citoyens d’Iroise.

Produire avec un impact minimal sur les écosystèmes

Mais le programme de production ne se limite pas à cette décision. Le pacte énergétique donne pour objectif principal à terme, la production énergétique à partir de sources renouvelables, solaire, éolien et bien sûr hydrolien dont Brest pourrait devenir un des pôles majeurs pour peu que nos futurs députés puissent s’emparer de façon concertée du dossier pour parler d’une seule voix et défendre un projet stratégique pour le nord Finistère. Une énergie abondante et peu chère est un élément fondamental de compétitivité et de création de richesse.

On notera au passage l’échec de la politique UMP sur le sujet : concernant EDF, on a depuis quelques années longuement entendu parlé de la nomination rocambolesque de M. Proglio, de sa bataille avec la patronne d’Aréva, de l’augmentation des tarifs de l’électricité, des centrales nucléaires à l’arrêt ou mal protégées ou encore des actions EDF en chute libre. Par contre les annonces sur les succès de la compagnie nationale et de l’amélioration du service public de l’énergie ont été plus que rares pour ne pas dire absentes !

Économiser

Le triskell est basé sur trois piliers, sécuriser, produire renouvelable mais aussi économiser. Loin des polémiques autour d’une vision malthusienne du problème énergétique, d’une contestation systématique quelle que soit la proposition (contre le nucléaire, contre le gaz, contre l’éolien, contre l’hydrolien, …) qui reporte hypocritement la responsabilité de produire chez le voisin (le plus lointain possible ce qui est une aberration puisque plus le centre de production est loin et plus on gaspille de l’énergie pour le transport !). Les choix de la région Bretagne en général et des socialistes Bretons en particulier sont faits dans l’intérêt des citoyens, en prenant en compte toutes les contraintes pour aboutir au meilleur compromis possible, compromis qui ouvre les perspectives d’avenir tout en assumant ses responsabilités.

Avec le cas Breton, c’est toute la future politique énergétique du futur gouvernement socialiste qui est concrètement illustrée ici, une politique équilibrée et efficace qui renvoie dos à dos ceux qui soutiennent l’imprévoyance de la politique énergétique UMP et ceux qui soutiennent un replis sur soi égoïste et malthusien.

Il ne manque donc plus pour généraliser ce progrès, que d’élire un président qui défend cette orientation, et des députés qui la soutiennent et voteront les lois nécessaires.